Venir au Vietnam sans passer à Hoi An, c’est venir en France sans aller au mont Saint-Michel ou prendre un abonnement Canal+ sans regarder de foot, ça se fait, mais tu passes à coté du meilleur quoi ! On vous prévient dès le début, on est tombés amoureux de Hoi An, et pourtant ce n’était pas gagné, la route pour y arriver est longue !

On part de Dalat avec 1h de retard, direction Nha Trang (station balnéaire où il n’y a que des russes). Il y a un brouillard de ouf sur la route, on va lentement, et on est même arrêtés pendant 20 bonnes minutes sur le bord d’une route de montagne. On n’a pas vraiment compris la nature de cet arrêt, les Vietnamiens regardaient le haut de la montagne comme si un gros rocher allait tomber #safety-first. Au moins, cette pause nous aura permis d’admirer la vue, et surtout tous les touristes russes qui sont descendus des bus, se sont alignés en rang d’oignons face au panorama, et ont pissé en choeur (dommage, il n’y avait pas de vent, sinon ça aurait été drôle). So charming, on ne sait pas qui des touristes chinois ou russes on préfère, notre coeur balance.

On arrive ENFIN à Nha Trang avec une bonne heure de retard, pour arranger le tout, il y a des embouteillages et le chauffeur a tourné un peu partout dans le centre ville, au point d’excéder nos charmants touristes russes (apparemment pressés d’aller boire des vodkas pour l’apéro) (quoi c’est cliché ?) (pour appuyer nos dires, il y a 15 superettes au mètre carré à Nha Trang, avec des écriteaux russes qui vendent de la vodka) qui ont fini par se lever et gueuler « STOP THE BUS WE WANT TO GET DOWN ». Et dans ces moments là, il ne vaut mieux pas énerver un Russe et faire ce qu’il demande ! On était sensés avoir 2h de battement avant notre 2ème bus, mais retard oblige, on n’a plus qu’une petite heure, et donc pas le temps de bouger très loin (surtout qu’on ne connait pas la ville). On s’installe sur les sièges devant l’agence de bus, et Monsieur et Madame Tuche sortent leurs baguettes, leur pâté, leur vache-qui-rit et se préparent des sandwichs dans la classe et la dignité #alerte-franchouillards.

On embarque dans le bus de nuit couchette, cette fois on avait bien demandé celles du bas (on est quand même mieux, l’altitude ce n’est pas pour nous) en plus il est récent et on a plus de place. On passera donc une bonne « nuit », malgré le réveil un peu brutal à 5h du mat avec une musique pop vietnamienne à fond les ballons pour faire comprendre qu’il ne faut pas rester là m’sieurs-dames.

Mais nous voilà à Hoi An ! Bon il fait nuit noire, ce n’est pas éclairé et pour l’instant, ça ressemble à une ville banlieusarde de France. Le sol est détrempé, les inspecteurs Naatnat & Mamax en arrive à la conclusion que par ici, il se peut qu’on prenne des trempées… On part la fleur aux dents avec nos 15kg dans la ville endormie, en espérant trouver un café ouvert ou une boulangerie. Il n’y a rien de rien, on finit par arriver à l’hôtel, lui aussi fermé. On rencontre devant Silvie et Christophe, un couple de français qui voyagent pendant plusieurs mois en Asie, et qui ont aussi réservé dans cet hôtel, et donc qui se retrouvent aussi SDF. On papote, c’est cool de partager nos expériences de voyage (surtout qu’on fait quasi le même parcours) et ça fait passer le temps, et vers 6h15, l’hôtel ouvre.

La dame de l’accueil nous donne beaucoup trop d’informations dans un anglais beaucoup trop vietnamisé pour nos cerveaux qui ont beaucoup trop de sommeil en retard, mais on comprend qu’on peut prendre des vélos, ce qu’on fait fissa, direction la vieille ville !

On se prend un peu la pluie, les vélos sont tous pourris et galères à conduire mais on oublie vite car arrivés à la vieille ville, on est éblouis ! C’est jaune, c’est beau, et il n’y a personne. On tourne en vélo, on adore, on fait toutes les rues, on est in love. Le calme est appréciable, mais presque trop, on ne trouve rien d’ouvert pour prendre un petit dej. On finit par reprendre la route vers l’hôtel, on trouve une mini boulangerie (rien à voir avec celle de Dalat, malheureusement :((( ), et on va papoter avec Silvie et Christophe.

Vers 12h, on n’a toujours pas de chambres mais on a la dalle ! On reprend des vélos, on fait d’abord le tour des épiceries pour voir un peu ce qu’il se vend car il faut que l’on vous explique : on est la veille de Noël, et pour le passer tranquille, on a voulu louer un appart pour se faire un petit repas, comme à la maison. 1er problème, il n’y avait aucun Airbnb à Hoi An (dans nos prix du moins). On a donc réservé sur Booking un « appart hôtel », où il y a normalement une kitchenette, une table, un canap, bref de quoi se sentir pas vraiment à l’hôtel et faire sa popote. C’est pas mal au dessus de notre budget, mais bon c’est Noël, on veut kiffer !

Après avoir repéré une boutique qui vend des pâtes, de la sauce, des céréales et du chocolat, ce qui pourrait faire l’affaire, on va manger, ENFIN ! Et ce midi, on mange local pour tester le Cao Lau, une spécialité qu’on ne trouve qu’à Hoi An et qui se compose d’un bouillon avec du porc, des grosses nouilles de riz, des carrés de crêpes frites (c’est comme des croutons en moins bons), des herbes, et on mélange tout ça, sinon on se fait enguirlander (rapport à Noël toussa) par la serveuse ! Et la deuxième spécialité, ce sont les bières à prix imbattables de 15 centimes dans notre resto ! 15 CENTIMES ! Bon ce n’est pas de la bière belge, mais de la bière de réconfort, et ce sera sans doute notre bière la moins chère de notre tour du monde !

On se balade après un peu dans la vieille ville, pour découvrir les rues plus animées que ce matin, le marché local et les berges envahies par les scooters et vélos.

On décide de retourner à l’hôtel où on récupère ENFIN notre chambre ! Et quelle chambre ! Apparemment, on a été surclassés car on ne reste qu’une nuit. Du coup : grande chambre, chaises, bureau, frigo, balcon, BAIGNOIRE (malheureusement, pas assez d’eau chaude pour faire un bon bain, ce sera donc un barbotage tiédasse pour Natnat). On profite de notre palace et on reprend les vélos pour aller voir la vieille ville en mode nocturne (enfin il est 17h30 hein, on n’est pas redevenus jeunes d’un coup à sortir après 21h, mais c’est déjà la nuit ici).

C’est trop beau ! Il y a pleiiiinnnn de lanternes allumées, on peut déposer des lampions sur la rivière pour porter chance et réaliser ses voeux apparemment (on en a mis un, ce qui a eu pour résultat de déclencher une presque-baston entre 2 mamies qui vendaient les lanternes, parce qu’ici, ça ne rigole pas le business de la loupiote !). Bon c’est bondé de touristes, faire du vélo ici s’apparente à rouler en vélib rue des Rosiers un dimanche à Paris. On a testé les deux, c’est pareil : ça n’avance pas, et si t’as pas de sonnettes, t’es comme un piéton, mais avec un vélo à se trimballer et tu fais des zigzag tout pourris pour rester en équilibre !

On fait quand même un bon tour, on se balade dans le marché nocturne, on fait les photos de touristes classiques sur le pont et devant les boutiques de lanternes, on kiffe, on mange et retour à l’hôtel. On est crevés quand même, notre précédente nuit dans le bus n’était pas un cadeau (rapport à Noël toussa) et la fatigue se ressent vraiment !

Aujourd’hui, c’est le 24 décembre ! On se réveille tranquillou-pillou, dehors il pleut des cordes. On traine dans notre chambre deluxe, tellement deluxe qu’une petite buse se prendra la baie vitrée à pleine vitesse et restera quelques minutes hébétée sur le balcon (mais rassurez-vous, tout allait bien, elle a redécollé dès qu’on est allés voir ça de plus près #brigitte-bardot). Après cette pause « Une saison au zoo », on profite d’un moment de répit dans la pluie pour marcher jusqu’à notre « appart hôtel » où on va passer Noël. On a super hâte, on n’a pas eu de « chez nous » depuis plus de 3 mois, on veut juste être tranquilles, aller et venir sans croiser personne, et se faire notre propre repas (oui on a un peu développé une fixette sur le fait de faire son repas).

On arrive, la chambre n’est pas prête, on patiente pendant que les gérants la préparent, ils s’activent de ouf, on ne voit pas l’intérieur, caché par un rideau #teasing. Mais bon, la chambre est située au niveau de la réception, avec une grosse baie vitrée et donc un rideau pour cacher, déjà niveau tranquillité on sent que ça sent un peu le sapin (rapport à Noël toussa). On a l’impression d’être dans « Y a que la vérité qui compte » ou le « Bigdil », à se questionner pour savoir ce qui se cache derrière ce fameux rideau, ça nous stresse.

On peut enfin ouvrir le rideau et rentrer, et là, la déconfiture, la déception, le pot de Nutella vide le matin, le tir de Gignac sur le poteau en prolongation de la finale de coupe du monde contre le Portugal : la chambre est toute petite, il n’y a qu’une mini mini fenêtre, une mini table, un mini fauteuil, bref on se croirait chez les pollypockets et surtout, AUCUNE cuisine (parce qu’encore, que ça soit petit, on s’en fout, mais bon la cuisine c’était le point important) ! On a un peu les boules (rapport à Noël toussa) !

Bref, on est bien loin de notre appartement, d’une quelconque intimité et de pouvoir se faire nos pâtes à Noël ! On est un peu énervés, mais surtout super déçus, Natnat a envie de pleurer, et une génance réciproque s’installe : quand on demande au mec où est la cuisine, il nous explique que ça se passe en bas (qui est en fait leur cuisine vu qu’ils habitent ici, du coup si on veut faire à manger, on est entre leur salon avec le gamin qui regarde « Bob l’Eponge » à la télé et leur chambre derrière).

On vérifie sur Booking pour voir si on ne s’était pas emballés, mais non, c’était encore une belle description Booking bidon pour draguer la populace ! Le mec voit qu’on est mal, du coup il est un peu mal pour nous et commence par nous dire « Okay normalement la chambre est à 34$, je vous la fait à 30$ ». On lui montre la facture Booking où on est sensé payé que 28$ la nuit, il dit « Okay okay, je vous la fais à 25$, non allez à 20$, et free water, free satellite tv, free bike, free video games ». Bon la réduction du prix nous arrange quand même, mais pour le coup, ça reste super cher pour ce que c’est, en comparaison de l’hôtel qu’on a fait la veille par exemple !
Du coup, les deux parties sont gênés l’une pour l’autre : nous parce que le couple s’est tué pour nous faire plaisir et au final en font beaucoup trop pour essayer de combler notre déception, et eux de voir nos têtes déconfites.

Bon on est déçus mais il est midi et on a la dalle quand même #bouboule-même-dans-la-tourmente. On prend les vélos de l’hôtel, au moins eux sont très biens, bien mieux que dans le précédent ! Et l’hôtel est plus près du centre, ce sont les 2 points positifs que l’on a trouvé à la situation. On mange, puis on part en vélo sur une autre île au sud de de Hoi An, celle de Cam Kim, on y accède par un long pont. Il fait soleil (des fois), on a chaud et c’est super mignon !

On se balade dans les champs, entre les buffles, les rizières, les vaches, les mini-villages… On se croirait en Birmanie, on croise une petite fille qui nous sort le bonjour le plus enthousiaste de la terre : un « HELLOOOO » d’au moins 30 secondes, des paysans qui travaillent, et très peu de touristes ! On croise même des mecs qui se font un karaoké, à deux, dans une mini-maison #this-is-the-voice.

Pédaler ça donne soif, on se désaltère en terrasse (pas au soleil qui est du mauvais côté, mais ça reste sympa). Pour pallier notre déception de ne pas pouvoir se faire à manger, on s’achète une boite de Kinder et des barres de céréales super quali, on paye ça une fortune, mais faut bien se consoler #excuse-bidon !

Après un petit repos à l’appart l’hôtel on sort réveillonner, parce qu’on est le 24 quand même, faut faire un truc ! Mamax ayant envie de pâtes, on se fait un resto italien en terrasse, face à la rivière. On est dans un coin tout seuls, les pâtes et la pizza étaient très bonnes, on se balade ensuite avant de prendre un bon dessert. Chose marrante, ici aussi ils ont des pères Noël dans les rues, mais ils se baladent à 2 ou 3 ensembles, et tous déguisés : alors d’accord les enfants sont crédules pour croire en 1 père Noël, mais quand même pas pour 2… Bon admettons qu’ils soient crédules pour croire en 2 pères Noël… mais quand même pas crédules pour croire en 3 pères Noël !

Nos familles nous manquent et on préférerait passer Noël avec eux, à manger du foie gras, du saumon, de la bûche, de la galette, de la raclette, du préfou, des pancakes (quoi on fait ça que chez nous ?) (oui oui nos familles nous manquent aussi hein, pas que la bouffe), mais bon ça sera quand même une soirée très sympa !

Le lendemain, on est le 25, et comme cadeau on se lève super tôt pour aller profiter de la vieille ville déserte et prendre plein de photos. Dès que l’on sort de la chambre (ça marche aussi quand on rentre), la gérante se précipite, c’est gênant parce que de 1, elle pige ni ne parle pas un mot d’anglais, et de 2, on a rien à se dire. On lui fait comprendre qu’on va se balader et qu’on prendra le petit dej plus tard (parce qu’il y a le petit dej de compris au moins !).

On enfourche les bécanes, il n’y a personne sur la route, personne dans le centre, c’est trop cool ! On prend des milliards de photos, on tourne partout, on profite, il ne pleut même pas, en bref, un beau matin de Noël, à défaut d’ouvrir les cadeaux !

Retour à l’hôtel, on va enfin tester le petit dej. On se dit qu’au prix de la chambre, ça va être un truc de ouf, buffet, baguette, Nutella, crêpes et oeufs brouillés, AU MOINS. On s’installe, la dame nous apporte 2 oeufs sur le plat servis avec des bouts de concombre et de tomate, de la salade et du pain. Elle amène plein de sauces, on se dit que ça va être cool, on déguste nos oeufs. Puis on attend, on attend, et finalement, au bout de 30 minutes, on se résigne, paroles de bouboules, ça sera le plus petit déjeuner qu’on ait jamais eu ! Même dans les hôtels à 9€ la nuit, on avait au moins des fruits, de la confiture, du thé, bref un truc quoi. Heureusement, on a nos barres de céréales et nos Kinders (au prix qu’on les a payé bordel) ! (Nous aussi on se rend compte qu’on devient des petits cons, ne vous en faites pas)

On se repose de notre réveil matinal, puis on va tester le meilleur banh mi de Hoi An. Effectivement, celui-là est goûtu, il y a du pâté, des saucisses, de la bonne sauce, bref un bon repas de 25 décembre healthy ! Nouvelle balade en vélo, cette fois de l’autre côté d’Hoi An, on passe dans le petit village charmant et écologique de Tra Que Herb, avant d’arriver à la mer. On aura été à la mer un 25 décembre (bon il y a pas mal de nuages et on n’a pas envie de se baigner, mais dans le principe, c’est cool) ! On se fait une pause gâteau dans une boulangerie française (à défaut d’avoir de la bûche), puis on rentre !

Les parkings au Vietnam

Comme au Cambodge, les touristes au Vietnam sont un peu perçus comme des pompes à fric sur pattes. Du coup, à chaque fois qu’on prend un vélo ou un scooter pour nous rendre dans un lieu touristique, on peut être sûr qu’à l’arrivée, il y aura 5 parkings clandestins que de charmant(e)s Vietnamien(ne)s te pousseront dans la plus grande délicatesse (à base de « YO YO » et de gestes de la main) à venir y entreposer notre 2 roues (bien évidemment moyennant finance). Ils sont impolis et agressifs, mais surtout, demandent de payer un truc inutile puisqu’il suffit de faire quelques mètres pour trouver une place sans devoir payer. On est un peu pris pour les dindons de la farce en gros (rapport à Noël toussa).

On ressort manger, on re-rentre, à chaque fois on croise la nana de l’hôtel, et à chaque fois c’est gênant : elle nous file des bouteilles d’eau (on va frôler le coma hydrolique avec toutes celles qu’on a dans la chambre déjà), des biscuits, des bananes, du café… Nous qui voulions juste aller et venir à notre guise en toute tranquillité, c’est râpé ! Même si en soit c’est très gentil, on voudrait juste être tranquilles.

Le lendemain, il pleut ! Et il pleut BEAUCOUP, et il pleut TOUTE LA JOURNEE. Ayant fait tout ce qu’on voulait à Hoi An, ça sera une journée des plus productives : matage intensif de série au lit, on s’occupe un peu du site et on appelle nos familles. Ha oui pour le petit déj, on s’attendait à nos 2 petits oeufs, mais là on aura un énorme plat de nouilles ! On sait pas si ça c’est lu sur nos têtes que les oeufs, c’était pas assez pour nous, et du coup on est gênés (on passe notre temps à être gênés dans cet hôtel).

On ne sort que 2 fois pour manger, en vélo sous la pluie battante. On enfile de magnifiques capes de pluies (« free » avec les vélos !) qui nous font passer pour des lutins, lutins obèses dès qu’on roule, avec la cape qui se gonfle face au vent #laclasse.

Le lendemain, on quitte Hoi An. Un dernier petit dej pour la route : ça commence par les 2 oeufs et une banane, même pas de pain. Cette fois on attend pas, on file finir nos sacs, et finalement la dame apporte un autre plat. On vous ressort pas la chanson, toujours pareil (première couplet : on est gênés, refrain : on sait qu’ils sont gentils, deuxième couplet : ils en font trop) !

Nos séparations se passent comme l’a été notre début de relation : un moment de gêne ultime. Le mec a voulu nous redonner un billet sur ce qu’on devait payer, on fait des serrages de mains ratés, et ils veulent faire une photo avec nous, prise par le chauffeur de taxi qu’ils nous avaient commandé (et qui est meilleur chauffeur de taxi que photographe) ! Free taxi, free taxi, et à la vue des cordes qui tombent, c’est appréciable (bon après le trajet a duré 5 minutes TTC). Bref, on passe peut-être pour des mecs blasés et mesquins, on est conscients qu’ils étaient très gentils hein, c’est jusque que c’est tout ce qu’on voulait éviter, on voulait juste être tranquilles ! LEAVE US ALONE ! LEAVE MAMAX AND NAATNAT ALONE!

Mais bon, on a adoré Hoi An et on y a passé des très belles journées, maintenant direction Hué (waka waka hé) !