Roadtrip « South East Coast »
Jour 16 • 97km
On n’a pas pris de photo de cette journée ô combien intéressante (la photo que vous voyez en haut est une ancienne), même si la partie lavage de van en aurait mérité une, mais bon… Bref, faudra faire sans, désolé les p’tits loups !
Après notre journée de fail aux Blue Mountains, on repart vers Sydney car demain, on rend Fifi ! On roule 2 heures jusqu’à la banlieue de Sydney où on avait repéré un camping qui correspondait à ce qu’on cherchait. En général, nos critères de recherche c’est : gratuit. Et c’est tout ! Mais bon là on sait que ça ne sera pas possible, alors il nous en faut un avec laverie, remplissage de gaz, électricité et s’il y a le wifi c’est bonus !
L'Australie pour les nuls : les péages
Eh bien Jamy, en Australie, c’est formidable, il n’y a aucun péage ! Alors comme ça, ça a l’air super, mais en vrai du vrai, c’est de la merde, ni plus ni moinsse. En fait, pratiquement toutes les routes en Australie sont gratuites, SAUF quelques irréductibles gauloises, mais elles se trouvent seulement aux abords de Sydney, Melbourne et Brisbane. Du coup, pour notre première partie dans l’Ouest, on n’a rien payé, et quand on ne paye rien, ça nous va plutôt bien, on trouve ça même fantastique.
Pour notre deuxième roadtrip dans le pays, on passait par Melbourne puis Sydney, du coup le monsieur de la concession nous avait donné la liste des routes qu’il ne fallait pas prendre, car voyez vous, il n’y a aucun poste de péage en Australie, tout se fait à la vidéo en prenant en photo les plaques, et c’est là que Natnat et Mamax n’aiment pas le système… Nous sommes donc passé par Melbourne, et la mission d’éviter les 3 routes payantes dans la ville s’est déroulée sans problème, on a d’ailleurs remarqué que pour accéder aux routes payantes, elles avaient des panneaux bleus avec écrit « TOLL » dessus, il faut être du coup sacrément con pour ne pas s’en rendre compte. Notre deuxième épreuve des routes payantes nous amène donc à notre premier passage à Sydney pour aller aux Blue Mountains, et là encore, on s’en sort haut la main #champions-mon-frère. Du coup, troisième et ultime étape, celle entre les Blue Mountains et la concession dans Sydney : notre GPS nous indique un itinéraire, on check et on compare les routes avec celles que le monsieur de la concession nous avait filé et normalement, c’est clean, pas de route minée en vue. On roule, on roule, c’est pratiquement tout droit, il y a de la circulation, ce qui nous laisse le temps de voir les panneaux du coup, et aucun ne semble indiquer de « TOLL ». Le titre de #champions-mon-frère semble se rapprocher petit à petit. Puis, à un moment, toutes les voitures font une longue queue pour prendre une certaine sortie qui à nos yeux n’avait rien de particulier. La circulation devient alors beaucoup plus facile, il n’y a personne, il est libre Max au volant, y en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler. On revérifie la liste que le mec nous a filé, et le nom de cette route n’y figure pas, mais on commence à voir des panneaux du genre : « pour payer vos tolls, rendez-vous sur le site […] ou appeler le numéro […] ». On sent que ça pue pas mal, et ce panneau revient tous les kilomètres et au niveau de toutes les sorties… Alors soit on est bigleux (et on devrait aller chez aTOLL les opticiens en rentrant) (cette blague était contractuelle, on était obligés), soit c’est très mal indiqué, soit pas indiqué, on n’aura pas le fin mot de cette histoire. On prend notre sortie, on revoit ce fameux panneau, et… la suite dans le prochain article avec la dame à qui on va rendre Fifi demain !
On arrive au camping, on chope la dernière place de libre, c’est loin d’être gratuit, mais on peut faire nos lessives, laver les draps de Fifi, remplir son petit gaz (pour un prix défiant toute concurrence qui plus est !), étendre le linge entre 2 averses, et il y a un wifi qui marche de temps en temps, bref on est benaizes !
On doit aussi laver l’extérieur de Fifi, et il n’y a rien pour faire ça au camping, contrairement à celui à Perth où l’on s’était débrouillé avec un jet d’eau et 2 éponges. On se rend donc dans une laverie pour voiture ! On se gare et on étudie le procédé, et là les poules avec leurs fourchettes sont de retour, on ne kapish rien ! Le mec de la laverie a pitié de nous et nous explique : faut payer 4$ et choisir un programme, ça dure 4 minutes et après faut recharger pour remettre 4 minutes. Il nous indique les programmes optimals (optimaux ? Quoi on dit des chacaux ? #on-ne-s’en-lassera-jamais), et le programme si jamais on veut économiser au maximum. Radins Fauchés Voyageurs avec un petit budget que nous sommes, on choisit le programme « eau » qu’il nous a dit, et nous voilà partis avec le gros jet d’eau à en foutre partout ! Ça ne lave rien du tout évidemment, le mec a vraiment pitié de nous et nous programme le programme « pré-détachant », puis il nous paye les 4 autres minutes pour le programme « savon ». On paye le suivant pour rinçage. On a l’impression de faire une épreuve de Fort Boyard, c’est chronométré, on se bat avec des balais qui crachent du savon sans discontinué, des gros tuyaux avec des jets super forts, on court partout, on s’en fout partout mais il faut avouer que ça nous amuse pas mal (faut pas nous juger, on ne savait plus ce que c’était de laver une voiture depuis notre arrivée à Paris) ! On remercie plein de fois ce gentil monsieur qui nous a bien aidé et on rentre au camping, et le reste de la journée ne sera que mise à jour du site en profitant d’Internet pour mettre plein d’articles !
Dernière nuit dans Fifi, snif snif, demain c’est la grande séparation !