Roadtrip « Nouvelle-Zélande »
Jour 14 • 264km

On se réveille dans notre camping de luxe, les souvenirs de la douche chaude d’hier soir nous font oublier le froid ! On se passe une dernière fois les mains sous l’eau chaude et on décolle. Les fameux glaciers, c’est aujourd’hui, et surprise que l’on n’espérait plus : il ne pleut pas (on ne demande plus le soleil hein). On commence par le glacier Fox (et Foucky), et on nous annonce que la route pour y accéder est fermée depuis 2 mois à cause d’un cyclone, mais il y a semble-t’il un viewpoint pour le voir d’un peu plus loin. On tente le coup, et … ben c’est nul, on est loin, on ne voit quasiment rien. Voilà.

Allez Loulou, amène-nous au lac Matheson ! Et MIRACLE, le soleil se pointe ! Après la douche chaude d’hier, on enchaine les kifs, et incessamment sous peu on va pouvoir ouvrir un topito : « meilleurs moments kiffants pour Natnat&Mamax mais gênants d’un point de vue externe » ! Sinon la particularité de ce lac, c’est l’effet miroir quasi parfait qu’il donne avec comme toile de fond les monts Cook et Tasman. C’est vraiment, mais vraiment de vraiment super beau (on insiste parce que vous devez vous dire qu’on trouve tout beau, mais là, c’est vraiment de chez vraiment beau).

Dans note topito, on rajoutera sans doute « les visites tôt le matin sans Chinois », parce que ça aide quand même à apprécier un peu plus cette mignonne balade en forêt ! Bon sur le point de vue le plus « amazing » (faut faire les guillemets avec les mains pour que ce soit un peu plus ringard comme nom), on n’évitera pas les 2 Allemandes qui resteront pendant toute notre durée à la meilleure place (pour faire tout sauf regarder le paysage évidemment), mais ich bin ein berliner (on voulait mettre une phrase méchante en allemand pour dire qu’on ne les aime pas ces jeunes Allemands en Nouvelle-Zélande, mais on ne connait que cette phrase dans cette langue en fait…).

On s’offre une petite pause à la boutique de souvenirs pour aller se mettre de la crème sur nos mains avec les testeurs de crèmes pour ainsi avoir la peau douce et parfumée l’espace d’une matinée (#radins-mais-coquets) avant d’entamer la balade du glacier Franz Joseph. La route pour y accéder est ouverte et on se lance dans la rando qui mène au pied. Bon on ne peut plus s’approcher de trop près maintenant, car le glacier recule de jour en jour, et le seul moyen de grimper dessus, c’est de s’y rendre en hélico. Du coup par pour nous (#radins-mais-radins).

On se contentera donc de le voir d’en bas, et géologiquement parlant, ce que l’on voit est incroyable, mais Natnat-et-Mamax-ment parlant, c’est laid. On ne voit rien et la vallée ressemble plus à un chantier de gravier qu’à une belle vallée Néo-zélandaise à laquelle on est habitués. On marche quand même 1h30 avant de revenir au parking faire une autre mini rando dans le secteur, pour aller voir les réflexions de Peter’s Pool. C’est joli, c’est mignon, et on repart !

On mange, puis on reprend la route en direction de notre camping en s’octroyant quelques petits stops à touristes. Le premier sera pour combler notre dose quotidienne de lac lambda, et ce sera au lac Mapourika. Puis on fait un deuxième stop à « Hokitika Gorges »  : des gorges réputées pour être d’un bleu turquoise incroyable. On arrive sur place et l’eau est grise-pas-turquoise-pas-incroyable (dû à de la pluie tombée depuis plusieurs jours). On s’en doutait un peu mais bon, on est des doux rêveurs nous. En plus il re-pleut, on teste quand même le pont suspendu qui bouge beaucoup (parce qu’on est des gamins) et on s’arrache !

On arrive à notre camping du jour, et si hier on avait le camping grand luxe, on est passés du tout au rien : c’est un parking de café/resto routier sur une route nationale, sans chiottes et pas grand monde dans les parages. On a l’impression de vivre continuellement dans la chanson « L’envie » de feu-Johnny, on se prive des choses basiques pour pouvoir les apprécier encore plus après : « Qu’on me donne des toilettes sèches pour que j’aime la chasse d’eau, qu’on me prive d’eau chaude pour bénir les pommeaux » (bon, n’est pas Goldman qui veut).

Au moins il fait moins froid, une soirée tranquilou-pilou au bord de notre RN et on s’endort au bruit des voitures qui passent et des chevaux qui broutent dans le champs en face !