Aujourd’hui, on quitte l’Argentine pour le Brésil, nouveau (et surtout dernier) pays de notre voyage ! On monte dans le bus, environ 15 minutes après on passe la frontière et c’est le passage de frontière le plus simple et le plus rapide qu’on ait jamais vu ! Clairement, aller signer un recommandé à la poste pour récupérer un colis, c’est plus compliqué que ça. Nous voilà au Brésil ! On est contents, on a même l’impression qu’il fait plus chaud qu’en Argentine (en vrai il fait grand beau depuis ce matin, on est comme des foufous à se balader en tee-shirt après tous ces mois de froid) ! On arrive au parc national d’Iguazu côté brésilien, et si hier on avait l’impression d’être à Disney, ici l’impression est renforcée x 1000 ! On dira donc qu’on est au Disney de Floride un jour d’ouverture d’une nouvelle attraction sur « La Reine des Neiges ».

On laisse nos gros sacs dans une consigne, on fait un peu la queue dans les barrières en zigzag puis on monte dans le bus qui nous amène au début du chemin pour voir les chutes. On commence par un beau panorama, mais surtout il y a plein de coatis qui profitent que les gens soient occupés à faire leurs selfies dos au paysage pour essayer de piquer la bouffe dans les sacs ! C’est marrant, on aime bien ces animaux et si ça ne mordait pas, on voudrait en ramener un !

On marche ensuite le long d’un petit chemin, avec de temps en temps des points de vue sur les chutes. On est en fait en face de l’endroit où l’on était hier, au lieu d’être près des chutes on les voit de loin, et on adore autant, ça permet d’avoir une vue d’ensemble et de se rendre compte de l’immensité du truc !

On a pris bien plus de photos qu’il y a de choses à raconter, du coup on fait des petits paragraphes pour essayer de mettre le plus possible de photos sans que ça soit trop chargé. On cherche donc des trucs à dire, on ne va pas raconter les batailles pour atteindre les rambardes ni le fait que les gens passent plus de temps le dos aux cascades à prendre des selfies qu’à les contempler mais bon… #bresilian-style

Et enfin, on arrive à la Garganta del Diablo, et là on peut descendre sur une passerelle (où il y a plus de monde qu’au métro Châtelet à 18h) et s’avancer vers les chutes. On est bien mouillés mais c’est trop trop beau ! On arrive à aller à la meilleure place de la passerelle, au plus près possible pour admirer au mieux les chutes (ce qui est en soit est un réel exploit de notre part) (pour donner une comparaison à cet exploit, c’est un peu comme si tu mettais 10000 touristes chinois en bas de la tour Eiffel et que tu arrivais quand même à avoir le meilleur spot pour contempler la tour), et bon on ne sait pas quoi dire de plus à part que c’était magnifique !

En plus vu qu’il fait soleil, ça crée un arc-en-ciel permanent grâce aux éclaboussures, on se croirait vraiment dans un décor de jeux vidéos, dans un monde magique tellement c’est incroyable (on est gniangnian mais un peu geek). On squatte la place un bon moment avant de faire difficilement machine arrière au milieu de la foule.

On prend encore un bon nombre de photos sur les différents spots sur le chemin qui remonte, puis on reprend le petit bus pour revenir au point de départ, où il y a un monde de dingue !! On pensait qu’il y avait déjà pas mal de monde ce matin mais en fait, on a eu de la chance, car à cette heure-ci, le nombre de touristes qui fait la queue est multiplié par 10 par rapport à ce qu’on a vécu (donc un conseil si vous passez un jour par ici : venez pour l’ouverture ou fuyez bande de fous).

Vu qu’il est encore tôt et qu’on a un bus de nuit, on se rend au « Parc des oiseaux » à quelques pas de l’entrée du parc pour les chutes, et sur le chemin, Natnat trouve des lunettes de soleil pour remplacer les anciennes qui ont décidé qu’elles avaient assez bossé après 2 jours de bons et loyaux services. Bref, trêve de shopping, passons à la partie « zoo » (parce que bon c’est un zoo en vrai, mais avec seulement des oiseaux) !

On voit des oiseaux inconnus, des flamants roses, des oiseaux rouges, des genres d’aigles, d’autruches, de perruches… On peut rentrer dans certaines volières, dont une avec des toucans (on adore les toucans) ! On passe aussi devant un bassin avec des tortues qui pioncent au soleil (on aime bien les tortues).

Ensuite, on rentre dans la volières des perroquets ! Mon dieu quel boucan, on dit « piailler comme une poule » mais on devrait dire « brailler comme un ara » ! Mais ils sont super cool, super beaux et de toutes les couleurs. Les verts, les rouges, les bleu/jaunes et surtout les tout bleus comme dans le dessin animé « Rio » ! Puis toujours 2 par 2, bref on les aime bien.

Pour finir, on rentre dans la volière des papillons et des colibris, mais en vrai les colibris étaient tellement petits et tellement rapides que vous n’aurez le droit qu’à des photos de papillons (des papillons ENORMES !) (il y en avait un qui faisait au moins la taille de 3 colibris). On passe aussi devant un oiseau inconnu mais qui ressemble à celui du dessin animé « Là-haut » (oui on a beaucoup de références animalières dans les dessins animés !) (mais il est beaucoup moins beau).

Cette pause animalière finie, on récupère nos gros sacs et on prend 2 bus pour aller au terminal. Et là on n’a plus qu’à attendre notre bus de nuit pour Campo Grande, 15 heures de route, et il n’y avait même pas la meilleure classe disponible, on a du se contenter de la « semi-cama », on peut oublier les petits oreillers, le repas et le champagne ! Haut les coeurs mes braves !

Find Mamax & Natnat au milieu des flamants roses.