Roadtrip « Nouvelle-Zélande »
Jour 20 • 160km

Une fois n’est pas coutume, on part de notre camping les premiers ! C’est un peu notre défi personnel chaque matin, si on ne part pas dans les premiers, on a raté la journée (pas de jugement hein, on s’occupe comme on peut). La mission du jour si on l’accepte : être méthodique et astucieux. La raison : on a notre ferry à prendre pour rejoindre l’île du nord demain, il faudrait donc trouver un camping gratuit pas trop loin du port, et deuxième raison, il faut trouver quoi foutre aujourd’hui pour s’occuper. La région de Blenheim (celle qui se situe au sud de Picton, la ville portuaire de notre ferry) est réputée pour ses vignes. Sauf que la vinasse, ce n’est pas plus que ça notre délire (surtout pour Natnat). Enfin disons que déjà, on préfère la bière, mais sinon on aime bien boire du vin si on nous en propose, mais on n’y connait rien, on fait à peine la différence entre un rouge du Monop et un Côte Rôtie (bon on exagère mais vous voyez l’idée). Et sachant que les dégustations sont payantes et qu’on est trop faibles pour ne pas acheter une bouteille à la fin de la visite… Du coup on passe au plan B, celui d’aller revoir les belles côtes sauvages de Marlborough Sounds qu’on a tant aimé hier.

On choisit la route qui fait la jonction entre Blenheim et Picton en passant par la côte Est de l’île, sans vraiment savoir ce qu’il y a à voir. On arrive à l’heure du dej sur la plage sympatoche de Rarangi. Point positif : il fait super beau, la plage en décor de fond, des wraps goutûs qui n’attendent que nous. Point négatif : pleeeiiin de guêpes super agressives, on finira notre repas à l’abri dans le van, victimisés par les guêpes.

On continue la route, et là, on arrive sur une route unsealed que l’on n’attendait pas ! Parce que des virages de montagnes, on en a déjà fait, des routes unsealed aussi, mais des routes unsealed sur des virages de montagne, c’est la chantilly sur le clafoutis ! Il y a en plus peu de lookout de prévu, mais bon ce qu’on voit est toujours aussi incroyable (notamment un arc-en-ciel sur la mer ! L’avantage de la pluie fréquente dans ce pays, c’est qu’il y a plein d’arc-en-ciel tout le temps).

Après un milliers de virages et des beaux paysages plein la tête, on arrive à Picton. Il est tôt, on décide d’aller à la bibliothèque pour profiter d’Internet et mettre en ligne des articles (qu’est ce qu’on fait pas pour vous…). On se rend compte que le seul camping gratuit dans le coin est assez petit, et il est de bon ton de s’y rendre le plus tôt possible si on veut chopper une place. On y va donc pour 15h (en langage de campervaneur, c’est très très tôt pour se rendre dans un camping). Eh ben plus de place, on passe devant le parking plein et les gens nous regardent, bien installés dans leurs fauteuils avec un air moqueur… La Loulouse. On se retape un peu les virages de montagnes et on se réfugie vers un camping sur la côte, plus beau certes, mais payant, mais bon, ça sera très bien comme ça, c’est Allah qui le voulait !

On a une place super tranquille, à l’abri, du coup nouvelle douche pour Natnat ! Pas pour Mamax faut pas abuser, on ne va pas se laver tous les jours non plus hein ! Un bon repas et au lit, demain on prend le ferry !