Roadtrip « Nouvelle-Zélande »
Jour 19 • 212km

Le jour s’est levé, tutututu, plein de perplexité… Et effectivement on est perplexes, cette fois on est les premiers à partir, tous les hippies dorment encore, on ne comprend rien à ce camping (si vous ne voyez pas de quoi on parle dans cette dernière phrase, rattrapez votre retard en allant lire cet article) !

On se dirige en ville avec pour objectif de faire des courses et d’acheter des bananes (très important la petite banane en fin de repas), mais on est le vendredi avant le week-end de Pâques, et apparemment ici ils ont un week-end férié de 4 jours, tout est fermé (toute cette intro avec les bananes justes pour vous dire que c’est le week-end de Pâques en fait..). Tant pis pour les bananes, on se dirige donc vers Nelson, charmante bourgade mais principalement remplie de commerces, et du coup à part les 2/3 restos d’ouverts, tout est fermé, donc ça sonne plutôt creux ! On verra quand même une procession de Pâques incroyable, où ils transportent la croix et un corps dans un drap blanc (en espérant juste qu’il ne s’agisse que d’un mannequin !).

Après ça, on bouge vers French Pass (et on n’y va pas juste parce qu’on aime bien le nom), c’est loin mais c’est beau bordel ! Teeeellement beau ! Le temps est bleu délicieux (c’est une teinte que l’on vient d’inventer), le soleil est au max, c’est vraiment un kiff encore une fois. On prend notre dej sur la route, sur une mini aire avec vue sur la mer et les montagnes, une fois fait abstraction de l’odeur d’égout, c’était un super spot !

On reprend la route, on se croirait dans le dessin animé Vaiana (avec des grosses montagnes qui sortent de l’eau), c’est de toute bôôôté, on se régale les pupilles. On doit emprunter de la route unsealed vers la fin, mais Loulou est un guerrier maintenant (et la route n’est pas si défoncée). Pas défoncée, mais pleine de virages en lacet assez tendax, mais bon Mamax Prost en a vu des pires, et ça vaut vraiment le coup, c’est magnifique !

Après 52 arrêts photos, on redescend de la montagne (à cheval) pour nous rendre dans un camping tout en bas, il n’y a pas grand monde, une petite rivière, une place à l’abri des regards… Stop ! Il ne nous en faut pas plus pour que notre re-transformation en gitan se mette en place avec une douche maillot-de-bain-bouteille qui va bien, et après ça on profite du soleil, un bon repas (sans banane en dessert…) et au lit pour reposer nos rétines de tous ces beaux paysages !