Roadtrip « Nouvelle-Zélande »
Jour 24 • 305km

Sur notre super camping au bord du lac, on a été secoués comme des pruniers toute la nuit. On avait choisi Loulou parce qu’il avait une bouille trop mimi au milieu de tous les autres vans, il semblait si mignon et n’appelait qu’à des câlins, un coup de foudre qu’avec lui, on pouvait se tenir debout grâce à son plafond surélevé, mais le revers de la médaille c’est que ça prend trop le vent cette connerie ! Ca tape de partout, ça fait claquer un truc sur le toit qui fait pas mal de bruit, en bref c’était une mauvaise nuit, ce n’est pas reposés mais bien frais (parce qu’il caille fort) qu’on se lève.

On quitte notre ventilateur camping, et on file vers Hastings, en faisant un premier arrêt pour la ville kiwi. Dans notre jargon, on appelle ce genre de visite : Sauce/Désauce. La ville s’appelle Eketahuna, est sensée être un repère à kiwi (on apprend qu’il existe des kiwis blancs !) (là c’est la sauce qui monte), mais on n’en verra évidemment pas, à part des statues même pas cool (et la désauce). On peut clairement dire que la journée ne part pas du bon pied.

On continue la route jusqu’à Hastings, pendant près de 3h30. Et la route est trèèèès venteuse, on a l’impression que Loulou a Parkison à force de faire autant d’embardées de tous les côtés. Et sinon à part le vent, la ville d’Hastings est mignonne, sans plus.

On file vers Te Mata Peak, et c’est très cool parce que petit 1, on peut monter en voiture, et donc on ne se fatigue pas, et petit 2, on a une vue très cool sur toute la vallée ! Et de 3, il fait soleil et chaud ! Le combo gagnant, on aime ça, si ce n’est que le lieu est un repère à jeunes qui viennent ici écouter de la musique très fort (on est resté 15 minutes sur place, on a eu le droit aux jeunes loubards et leur gros rap à fond, suivis directement par deux jeunes bimbos chantant le plus faux possible une chanson de la Céline Dion locale).

On quitte les mélanomes pour aller à Napier, connue pour être la ville « art déco ». En soit ça ne veut rien dire, c’est juste que la ville a subi un très fort tremblement de terre en 1931, et du coup a été reconstruite dans le style de l’époque, avec plein de bâtiments « art déco ». Ca donne un rendu très sympa, il faut avouer.

On teste le camping le plus en vue de la ville, il n’y a que 3 places pour camper, et ce qui devait arriver arriva, il n’y a plus de place, on se fait recaler à l’entrée comme devant une boite de nuit parisienne. On trouvera une place dans un autre camping un peu plus loin avec vue sur la mer, douche (froide, faut pas déconner) en plein air et voisins français ! On y a gagné au change finalement, merci petit jésus !

On assiste à un beau coucher de soleil de notre van, on a du gaz pour se faire des pâtes, une bonne soirée en somme !