Roadtrip « Nouvelle-Zélande »
Jour 3 • 247km

La nuit fut froide, très froide, trop froide, on n’avait clairement pas prévu le coup, on ne suit pas les consignes du code des frigidaires qui dit qu’il ne faut pas se faire congeler et recongeler ! Mais une fois la porte du van ouverte, on oublie ça : les nuages ont disparu comme par magie, des montagnes sont apparues autour du lac comme par magie, la vue est dingue. L’occasion pour Natnat d’étrenner son jogging pilou tout neuf, avec le sweat à capuche, les chaussettes remontées et les tennis sexy, on dirait une rappeuse des années 90 (il y a bien des photos de ce moment qui existent, mais malheureusement pas sur ce site) (question de fierté personnelle).

Malheureusement, la journée qui avait commencé de la meilleure des manières part vite en cacahuète. Dans un élan (De zèle ? De connerie ? On n’arrive pas encore à décider), Natnat décide de démonter l’objectif pour nettoyer le capteur de l’appareil photo. Ô malheur, ô horreur, ô catastrophe, ô cataclysme, à cause du froid, ça crée de la condensation à l’intérieur, impossible de l’enlever, et impossible de faire des photos du coup. On vous passe l’état de Natnat mais clairement, la terre se serait ouverte et aurait englouti la moitié de la planète, ça aurait été moins grave. On était à 2 doigts de revenir en France… (ça existe comme mot « exagérateur » ?)

On reprend la route gravillonée sur 15km, on continue le test de notre Loulou, qui pour l’instant tient bien le coup ! A partir de là, notre journée « crescendo » commence, le réveil et la catastrophe photographique n’était que le brouillon, la journée ne savait pas trop de quel côté partir. On s’arrête au « Mont Sunday », connu pour être le décor d’Edoras dans le « Seigneur des anneaux » (la ville du pays des chevaux), et qui n’est pas vraiment un must-see si on n’a pas vraiment beaucoup de temps dans le pays. Mais nous on a du temps et surtout on a Natnat dans nos rangs, et l’amour de Natnat pour cette saga n’est plus à démontrer ! On vous prévient pour la suite de nos articles en Nouvelle-Zélande, vaut mieux avoir vu les films pour tout comprendre.

On commence la balade, le soleil sur l’appareil photo chasse la condensation, HALLELUIA ça remarche ! Bon il y a quand même des petites séquelles mais un coup de Photoshop et ni vu ni connu ! On vous passe l’état de Natnat, mais on aurait annoncé le retour de Goldman en duo avec Vianney, elle n’aurait pas été aussi heureuse. La petite rando est sympa, elle dure 45 minutes (1h15 avec les pauses photos de Natnat), on peut grimper sur cette petite montagne, le lieu est incroyable, la vue à 360 degrés est incroyable, la météo est incroyable, la musique est incroyable, bref tout est incroyable de toute façon.

Mamax ne reconnaît pas le lieu de tournage mais reconnaît que c’est magnifique, même en étant pas fan du film, c’est vraiment beau. Natnat a l’impression d’être au Rohan et photographie chaque brin d’herbe.

On continue notre route en direction du lac Tekapo (belote et rebelote) (on vous prévient, on adore les noms des villes/lieux ici). On se retape notre route gravillonée sur une trentaine de kilomètres, youpi ! Une fois sur la route « normale », on peut observer les us et coutumes routiers d’ici, notre petite passion quand on roule (ça et juger les autres vans que l’on croise). On est étonnés du nombre de gens en vélo ici, surtout quand on voit le dénivelé des routes. Les gens sont fous, mais alors la palme revient à ceux qui sont en tandem, clairement on n’est pas du même monde, mais on respecte ! On voit aussi énormément de rapaces sur les bords des routes, qui mangent les cadavres de lapins et opossums (miam miam) ou juste qui survolent la route, on trouve ça très beau et assez inhabituel (parce qu’on est plus sur l’aigle royale qui trône impérial que sur la petite buse qu’on voit dans les campagnes françaises). En soit, ça donne un petit côté Puy du Fou aux routes d’ici, ce n’est pas pour déplaire à Mamax.

On croise beaucoup de champs avec des vaches et des moutons, rien d’exotique à part leur nombres (mais on adore les moutons, surtout ceux qui ressemble à Shawn #on-est-des-gamins #notre-vie-c’est-un-dessin-animé(-avec-des-elfes-des-nains-et-gollum-en-plus)). On rencontre aussi pas mal de champs avec des biches et DES CERFS !! Et puis la palme (ça fait 2 palmes qu’on décerne, ça fait très Cannes 2018 tout ça) revient aux champs avec des lamas (ou des alpagas) (ou des vigognes) (on avait appris la différence entre les 3 au Pérou, mais c’est le genre d’infos qu’on retient juste pour se la péter en soirée ou gagner des sous à « Qui veut gagner des millions » mais qu’en vrai on oublie vite) !!

On arrive au lac Tekapo, c’est tellement beau cette eau turquoise, ces arbres, ces montagnes on n’avait jamais vu un truc comme ça jusqu’à présent (bon à part hier avec la rivière mais c’est pas pareil !). On s’offre une petite pause « goûter » avec vue, en foufou que nous sommes.

On continue vers le lac voisin au doux nom de « Pukaki » (Tekapo et Pukaki sont sur un bateau), où il y a un camping gratuit. Et le lieu est dingue, les nuages ont fait leur apparition mais on voit quand même le Mont Cook au loin (c’est la plus haute montagne de Nouvelle-Zélande). On se trouve un super spot face au lac, aux montagnes, on installe nos petites chaises et notre table et on passe la soirée avec une des vues les plus folles depuis le début de ce voyage !

Mamax se met à la mode du « Seigneur des anneaux ». Le nombre de jours sans vraie douche ni shampoing commence à être assez conséquent, l’état des cheveux s’en ressent. Il se transforme petit à petit en hobbit, avec les cheveux qui bouclent et qui sont sales, et on ne fera pas de comparaison avec les pieds, mais bon… (les 3 petits points qui veulent tout dire).

Après un plat de riz avalé face à notre télé naturelle géante et un beau coucher de soleil, on file au lit car on a assez utilisé les mots « fou » et « dingue » pour cet article !