Roadtrip « Nouvelle-Zélande »
Jour 2 • 243km

On se lève après 12 bonnes grosses heures de sommeil. Sachant qu’on s’est levés vers 8h30, on vous laisse deviner à quelle heure on s’est couché hier soir ! Les nuits blanches, on est trop vieux pour ces conneries. Que dire de cette nuit, à part qu’elle a été très longue ? Si Fifi avait pris des cours chez les Vietnamiens au niveau de la rudesse de lit, on pense que Loulou était le maître de conférence des cours, vu le mal de fesses qu’on se tape à cause du matelas tout défoncé qui donne l’impression de dormir direct sur les planches en dessous ! Les nuits en van, on est trop vieux pour ces conneries.

Mais bon, c’est quand même bien plus frais que la veille qu’on se prépare. Les nuages sont arrivés, mais la baie est aussi jolie qu’hier. On reprend la route, avec une pause photo obligatoire tous les 3km, on espère qu’on va arriver à se réfréner pour la suite du voyage sinon on va mettre 3 ans à faire notre itinéraire !

On revient à Christchurch qu’on ne visitera pas, on dirait bien qu’on n’a pas le temps, mais en vrai, on vous dit tout, on joue carte sur table : on n’a pas vu beaucoup de choses d’intéressantes à faire ici, et de toute façon, on n’est pas venus en Nouvelle-Zélande pour visiter les grandes villes. Ouf ça va mieux, on a lâché le morceau, c’était trop dur de garder ça pour nous ! On profite de la ville pour acheter un bonnet et un pantalon moche « chaud mais pratique pour marcher » à Natnat (le choix était limité dans cette catégorie, c’est donc un magnifique jogging gris chiné qui a remporté le gros lot !). Natnat avait l’impression de participer à une expérience humaine où une ancienne maniaque de shopping doit faire les magasins et n’acheter qu’un truc tout pourri. Challenge accepted !

On remplit notre Sims Loulou en essence et en eau, et on a la joie de faire notre première vidange d’eau. Parce que Loulou est un van « autonome », comme pour les enfants, il ne fait plus pipi par terre mais retient tout dans son réservoir d’eaux usées, qu’il faut donc vider. La dame de la concession nous avait dit « vous avez ce tuyau, il y a un trou en dessous, faut accrocher le tuyau, tirer sur ce levier et hop ça coule, IZI life ». Ok mec, ça a l’air simple, on se lance. Et maintenant qu’on s’est lancé, on a une question : QUI EST LE GÉNIE QUI A INVENTÉ CE SYSTEME DE MERDE ?? On doit s’agenouiller par terre (et les endroits pour vider les eaux usées, de base c’est pas un endroit pour s’agenouiller, c’est toujours mouillé et crade), on se tord le dos, le cou, les bras, on essaye de faire tenir le tuyau dans tous les sens, ça ne marche pas. On s’énerve, on s’engueule, on ré-essaye, on se fait mal aux genoux, on a l’impression d’être cons, on s’énerve encore plus. On finit par mettre le van au dessus du trou, on ouvre la vanne et les eaux s’écoulent direct dedans. On fait tout le temps comme ça maintenant, c’est moins galère, et une fois un mec nous a vu faire, il a regardé le bordel et il a dit qu’il manquait une pièce. HA, merci gentil Monsieur, on n’est pas totalement cons ! Enfin on peut vous l’avouer, à l’heure où on publie cet article, on a déjà rendu le van et la dame qui l’a récupéré s’est un peu foutu de nous et nous a expliqué qu’on faisait la bonne méthode et que le tuyau était pour vider les chiottes. Bon okay les mecs faudrait se mettre d’accord entre concession, on passe pour des cons dans nos articles après nous !

Après cet interlude aquatique et les esprits apaisés, on roule vers le « Clearwater Lake », en passant par des routes extraordinaires, des rivières avec des eaux d’un bleu que tu te demandes comment c’est possible, des monts enneigés au loin (nos premiers !!) (en Nouvelle-Zélande hein, on a déjà vu la neige quand même) (et en vrai, pas que dans « Les bronzés font du ski »), des montagnes sous les nuages, bref, on le voit de tous les côtés, on est en Nouvelle-Zélande, c’est aussi beau que dans « le Seigneur des anneaux », on est sous le charme !

Pour arriver au lac, on prend une route de gravier sur 15km, c’est un peu notre rite de passage pour savoir si notre van nous mérite ou non ! Loulou passe bien le test, il secoue un peu mais le frigo reste fermé, rien ne tombe, le moteur reste à sa place, on ne dérape pas, bref ça le fait. On prend place dans notre camping, et c’est le grand retour du pantalon pour Mamax ! On ne l’avait plus vu dans son utilité première depuis le Vietnam celui-là ! Il y a un vent de tar-ba, on se caille les miches, bref la douche ça ne sera pas pour ce soir. Des spaghettis de la Mama, un visionnage du « Seigneur des anneaux » pour être dans le ton pour nos visites de demain et au dodo pépito !