Après nos 5 jours à Hong-Kong plutôt mitigés, on repart pour notre prochaine destination, la Birmanie ! Il y a 2 écoles, ceux qui disent « Birmanie » et ceux qui disent « Myanmar ». On est plutôt de la première école, mais on essayera tout de même de se forcer à dire « Myanmar ». Pour des raisons de temps (et d’envie), on ne va pas vous expliquer le pourquoi des 2 noms, on est ni Mr Encyclopédie ni Mme Routard, du coup ton ami sera Wikipedia encore une fois.

Notre avion de Hong-Kong pour Yangon est en soirée, mais on part très avance, comme d’hab #toujours-la-même-rangaine. On arrive tellement en avance que l’enregistrement n’est pas ouvert. On patiente, et une fois le bureau affiché, on va direct s’enregistrer. Et là, le monsieur derrière le comptoir, avec son accent anglais chinois à couper au couteau, nous dit que l’avion est complet et nous propose une escale à Singapour et une contrepartie financière. QUOI COMMENT PARDON ?? On ne comprend pas comment ça a pu arriver, ok les enregistrements peuvent se faire en ligne 48 heures avant mais normalement ils vendent que les places disponibles dans l’avion, donc même si on s’enregistre en dernier (alors qu’on ne voit pas comment c’est possible, le vol étant dans 3h), on devrait quand même avoir nos places qu’on a payé NON ?? Bref, on ne cherche pas à comprendre, on dit que « non it is not possible, on a réservé notre hôtel pour ce soir à Yangon ». Le mec parle avec son boss, et finalement il nous enregistre et nous file nos places. On n’a pas le fin mot de l’histoire mais ouf, on a notre avion (apparemment au détriment de la nana à côté, mais bon à la guerre comme à la guerre hein) !

On finit notre partie de Pékin Express commencée plus tôt dans la journée, à savoir finir nos sous en petite monnaie et billets pour ne pas à avoir de changes à faire. La partie était serrée, on a dû sacrifier nos derniers kopek dans des (tueries de) gaufres hongkongaises, pauvre de nous…

L’avion part à l’heure, on a un repas avec une Haagen-Dazs et les places près des sorties de secours, sans personne devant, on est plutôt pas mal. Petite routine de l’arrivée, ça se passe sans problème. Il est minuit, on sort et on trouve que ça sent l’Inde, qu’il fait chaud et que ça sent les épices. Et pour accentuer la ressemblance, des dizaines de chauffeurs attendant et alpaguent pour des taxis. Mais contrairement à l’Inde, ils sont bien moins insistants et moins relous à la négoce. Sorry les mecs mais on a fait l’Inde nous, faut pas nous chercher ! En 5 minutes on trouve un chauffeur qui nous amène à notre hôtel pour un prix correct.

Après une bonne nuit dans des draps qui sentent la lessive, première fois depuis le début du voyage (c’est pas qu’ils puent d’habitude (enfin ça peut arriver), mais même s’ils sont propres, ils ne sentent jamais la lessive), on prend un petit dej, parce qu’en Birmanie, enfin au Myanmar pardon, le petit dej est compris dans le prix des hôtels ! Oh oui oui oui #bouboule.

On part se balader à Downtown (c’est le nom du tier-quar). C’est très grand, très étendu, faut remettre les cui-cuisses en marche. On passe dans des rues avec des mini-marchés, puis dans un vrai marché couvert, qui vend bijoux, tissus, tongs… On l’appellera le marché à touristes pour faire simple. Natnat, en bonne touriste, achètera sa paire de tongs birmane estampillée « Panda » pour remplacer ses feus tongs mortes trop vite en Inde, et ainsi arrêter de taxer celles de Mamax !

Série « Les casquettes » - Saison 1, Episode 1

Depuis le début de notre voyage, nous sommes à la recherche de casquettes. Jusque là, on cherchait sans vraiment chercher. Mais là, on nous annonce vraiment un gros soleil au Myanmar, du coup il va falloir prendre le taureau par les cornes et enfin s’en acheter. On en a vu quelques unes en allant au marché, mais on se dit qu’on pourra en trouver des moins chères et surtout sans le gros logo Nike made in Myanmar dessus. To be continued.

Petit repas, petit repos à l’hôtel puis petit taxi direction LA visite à faire de la ville, la pagode de Shwedagon (à tes souhaits). Les meilleurs moments pour visiter la pagode (enfin de ce qu’on a lu) sont au lever du soleil et au crépuscule. Ce sera donc le crépuscule pour nous. Le lieu est vraiment impressionnant. Pour faire court, il s’agit d’une énorme pagode en or entourée de plein de lieux de prières, cloches, stupas… C’est un très haut lieu de culte pour les Birmans. On arrive de jour, c’est vraiment beau, on repart de nuit, c’est magique. Seule ombre au tableau, de nombreuses stupas sont entourées d’échafaudages, et faut dire ce qu’il y ait, ça gâche pas mal les photos !

Après cet interlude doré, on prend un taxi direction resto, puis dodo ! Une bonne nuit et un bon petit dej plus tard, on part se balader. Ne sachant pas trop quoi faire, on décide d’aller vers les berges, mais en fait, il n’y a rien à voir là-bas (Jean-Michel Bons Plans).

Série « Les casquettes » - Saison 1, Episode 2

On profite de cette marche matinale pour écumer toutes les boutiques du coin à la recherche de nos vifs d’or (aka les casquettes), mais sans succès. Dommage qu’on ne soit plus à la recherche de tong, parce qu’ici en veux tu en voilà : en velours, avec des talons, avec des petites fleurs… y a tout ce que tu veux mon ami !

Comme il fait très chaud et qu’on est fatigués, on se pose dans un café très moderne, où on enchaîne un verre, un gâteau au chocolat et un repas (oui dans cet ordre). On profite de la clim et du calme ambiant. On ressort et on décide de nous rendre au joli parc près de la pagode, histoire de marcher un peu autour du lac et de faire un truc d’intéressant dans la journée.

Série « Les casquettes » - Saison 1, Episode 3

On croise une énième boutique de casquette et alléluia, on en trouve une pour Mamax ! Il faut savoir que Mamax est compliqué, il faut que la casquette soit bleue, mais pas trop bleue, mais pas noire non plus, et pas trop grosse ni trop petite. On trouve la perle rare, on l’appelle Félix. En sortant, il l’enfile direct, et en voulant la régler, il casse le loquet pour ajuster la taille. Au moins, si le prix ne suffisait pas à nous le faire comprendre, on sait que c’est de l’artisanat made in Myanmar ! Mais bon on répare Félix et on repart.

On boit notre première bière myanmaraise (oui on sait ça ne se dit sûrement pas), puis on prend un taxi pour aller à la station de bus. En soit, elle est située à une vingtaine de kilomètres de notre hôtel, mais il y a beaucoup de traffic. Pour être large, on part 3h30 avant. He be, croyez-le ou non, mais on a mis 2h15, DEUX HEURES QUINZE MINUTES pour parcourir ces 20 kilomètres. Jamais vu des bouchons pareils, mais le pire c’est que ça a l’air normal. Bref, deux longues heures dans notre vie, sans clim, avec la musique birmane que le chauffeur mettait, mais on arrive finalement sans rater notre bus, et ça c’est le principal !

Série « Les casquettes » - Saison 1, Episode 4

On est sortis du taxi hâtivement (même si bon, on avait une bonne marge d’avance mais on ne nous refera pas hein) pour rejoindre notre bus de nuit. On fait notre checkin auprès de la compagnie de bus, et on profite de notre avance pour s’acheter quelques victuailles pour le voyage. On est vraiment tranquilles niveau timing. Et d’un coup, Mamax ne trouve plus Félix, et se rend compte qu’il l’a oublié dans le taxi…  #le-con

Mamax va t’il retrouvé Félix ? Serait-ce le plus gros FAIL de l’histoire des achats de casquette ou un moment qui va souder à jamais Mamax et Félix pour la vie ? To be continued.

Mamax et Félix partageant une bière