Aujourd’hui, direction Mandalay pour 2 jours, en bus de nuit. Le trajet Yangon-Mandalay en bus, c’est 10h TTC, autant dire que c’est long. On sera tout au fond d’un bus « VIP », avec comme alliés une bouteille d’eau/un cookie/un croissant offerts, une voisine chinoise qui mange la bouche ouverte (owwii, ça nous avait manqué !) et un siège inclinable. ET une boisson énergétique… On n’a pas bien compris cette idée de nous offrir cette boisson énergétique avant de faire un trajet de bus de nuit de 10h, mais on apprécie le geste (on découvrira plus tard qu’en fait les Birmans sont fanas de boissons énergétiques, et qu’il est plus facile de trouver ça qu’une bière par ici…). Le siège inclinable c’est bien, ils ont même prévu qu’on puisse déplié un truc sous les jambes. Mais si le voisin de devant baisse son siège, il n’y a plus aucune place pour les jambes (à moins de mesurer 1m20)… Bref, on arrive à 7h le lendemain matin après une nuit pas des plus agréables. Une petite négoce avec un taxi et on est rendus à l’hôtel. On patientera une grosse heure pour que notre chambre soit prête et il va être temps de partir découvrir Mandalay !

Série « Les casquettes » - Saison 2, Episode 1

Previously in  « Les casquettes » : Mamax avait oublié sa casquette Félix à Yangon dans le taxi avant de prendre le bus.

Mamax a tenté l’impossible pour aller chercher Félix sur les lieux de l’abandon, mais plus de taxi, plus de Félix, plus de raison de vivre. Mamax a renommé sa casquette Failix du coup. RIP Failix. To be continued.

 1er jour

On a réservé cette journée à la visite de Mandalay en vélo. Mandalay, c’est la ville où a été inventé le mandala par Mandela. Rien dans cette dernière phrase n’est vrai, mais on a placé nos 2 jeux de mot, on est content. La ville est majoritairement plate, on se dit que ça va être sympa. On rajoute à ça un gros soleil (sans casquettes…), un vélo (sans vitesse) datant du siècle dernier, un trajet de bus de 10h dans les pattes et surtout, SURTOUT, le code de la route birman, et on obtient à la fin une journée sympa mais exténuante. On commence notre balade par la Pagode de Mahamuni, qui est du classique parmi les classiques : une pagode + un Bouddha (Bouddha étant le Zidane de leur religion pour aider les lecteurs du fond de la classe). Sauf qu’ici, le Bouddha est recouvert de feuilles d’or que les fidèles viennent coller eux même tous les jours depuis des siècles (seuls les hommes peuvent faire cette manip… #MACHOS-MACHOS-MEN). On obtient du coup aujourd’hui un Bouddhadum (Bouddha + Bibendum pour les mêmes du fond de la classe qui ne l’avaient pas) des plus difformes.

En raison d’une grève de notre photographe cette matinée là (et parce qu’il fallait payer assez cher pour faire des photos dans cette pagode), vous n’aurez pas la joie d’avoir de photo illustrant nos propos.

On renfourche nos bécanes (on vous passe les petites frayeurs à chaque fois qu’on doit déverrouiller les cadenas, ils datent aussi d’un ancien temps et on galère pas mal), direction le marché de jade un peu plus au nord. On ne savait pas à quoi s’attendre, et en sortant du marché, on ne sait toujours pas. Il s’agit en fait d’un marché où on travaille, on taille et on revend le jade (on ne sait pas s’il faut dire « le » ou « la » jade, mais en soit on s’en fout un peu, ça ne fait pas avancer l’histoire). Alors soit on est arrivés trop tard, soit trop tôt, soit on n’était pas dans le délire, mais on est un peu passé à coté de la visite, on n’a pas trouvé ça incroyable. On ne reste pas longtemps sur les lieux, on part manger avant de retourner à l’hôtel faire une petite sieste méritée.

Toujours ce problème de grève du photographe, sauf que là, au marché de jade, il n’y a plus l’excuse du prix pour faire des photos, puisque c’était gratuit. Mais il y a l’excuse du fait que c’était pas fou, qu’il faisait chaud et que la photographe était fatiguée !

La petite sieste s’est un peu transformée en gros dodo, et notre programme de l’aprem d’aller visiter des pagodes s’est transformé en « aller voir le coucher de soleil avant qu’il ne soit trop tard». On reprend donc nos vélos en direction de la colline tout au nord. Et le chemin en vélo est trèèèès long ! On arrive en bas de la colline, on lâche les vélos, et maintenant, il n’y a plus qu’à faire la grimpette des marches. Et le chemin pour aller en haut à pied est trèèèès long !! Le soleil se couche beaucoup trop vite et beaucoup plus tôt qu’en Chine ! On arrivera qu’au milieu de l’ascension, mais c’est déjà très beau, et ça rempli amplement le compromis entre « beau-coucher-de-soleil » et « jambes-fatiguées ». On repart donc de nuit, avec nos vélos sans lumières et les Birmans sans code de la route ! On arrive vivants et quasiment sans soucis (si on omet ces cendres venant d’un barbecue de rue qui se sont fait la malle pour venir se loger dans l’oeil de Natnat ! ).

2eme jour

** Prélude **
A Mandalay, ce qu’on vient voir principalement, ce sont les petites villes à côté. Il y en a 4 et on en a coché 2 sur notre roadmap (dans les 2 autres, il y en a une qui demande la journée pour y aller, et l’autre c’est pour voir des pagodes, et comment dire que les pagodes, on aimerait faire des pauses de temps en temps). Du coup, aujourd’hui ce sera Amarapura et Inwa ! On a pas mal lu notre routard et les blogs pour savoir comment s’y rendre, et on voulait éviter de louer un scoot (à cause de cette histoire de code de la route birman) ou un vélo (à cause de cette histoire de fatigue), on décide d’y aller en bus. Et là on part sur une journée théorique, c’est à dire une journée plus ou moins planifiée dans nos têtes, mais sur le papier c’est loin d’être clair vu qu’on ne sait pas vraiment où prendre les bus, combien de temps ça prendra et s’il y aura des fried noodles (la passion de Mamax) à bouffer dans un resto sur la route.
** Fin du prélude **

En partant de notre hôtel (après un petit dej buffet, BUFFET !! Autant vous dire qu’on a bien mangé), malins que nous sommes, nous demandons au réceptionniste (qui fait aussi patron/conseillers de bus/loueur de vélos/réparateur/copain de discussion de foot) de nous écrire nos 2 destinations du jour au gros feutre sur un papier. C’est un peu LA bonne idée du jour. Notre premier arrêt sera donc un monastère qui se situe à Amarapura. Pour ça, y’a pas de chichi, il faut y être pour 10h15, c’est l’heure à laquelle les moines prennent leur repas.

** Interlude transport **
Pour nous y rendre, on décide d’y aller en bus local. Pour ce premier bus de la journée, c’est sensé être assez facile, il suffit de trouver le bus numéro 8 (écrit en birman bien sur) à un certain croisement de rues dans Mandalay. On y va avec pas mal d’avance, on a lu que le trajet en bus devrait durer 30 minutes, mais bon, nous on prévoit 1h30 d’avance, on connait un peu ces trucs d’horaires… On arrive donc à ce fameux croisement, et on comprend vite que les bus locaux, ben ce sont plus des gros pickups avec 2 bancs à l’arrière, de chaque côté, qui ne peuvent selon la police n’accueillir que 16 personnes, mais selon le chauffeur on peut au moins en caser 30 (sans compter les personnes qu’on peut mettre sur le toit du pickup bien sûr). Du coup, en arrivant à ce croisement, on montre notre belle petite affiche, et un gentil birman nous indique rapidement un bus à prendre. IZI ! On sent qu’on n’est pas dans le bus 8, mais après confirmation auprès du chauffeur et de toutes les personnes à bord, il a l’air d’aller vers notre destination, ça nous va bien ! On a donc 1h30 pour arriver à destination, on est large. Mais c’était sans compter que notre chauffeur veut gagner sa croûte aujourd’hui et du coup, va falloir remplir le bus pardi ! Il y a même un 3ème banc de prévu au milieu de notre gros pickup pour accueillir encore plus de personnes (owwwiii), et le toit de notre bus est déjà occupé par plusieurs jeunes moines. Mais voilà, le bus se rempli très difficilement ce matin, du coup, on va devoir s’arrêter à presque tous les croisements de rue qu’on passera (et il y en a pas mal !). Les 1h30 d’avance se réduisent alors à feu doux, ça nous laisse le temps de converser avec un moine qui ne parle pas anglais (et nous pas birman), on vous laisse imaginer ce dialogue de sourds, mais ça fait rire les 2 parties. On arrive finalement à l’arrêt après 1h…
** Fin de l’interlude**

Le bus nous dépose à 10 minutes à pied quand on ne se perd pas, 20 minutes du coup pour nous. On arrive pile à temps pour le repas des moines. Pour trouver ce monastère, c’est assez facile au final : il suffit de suivre tous les taxis du coin, c’est sûr qu’ils s’y rendent tellement ce repas quotidien des moines est devenu touristique. Pour faire un bref descriptif du truc, après un petit dej frugal à 5h du mat, les moines n’ont le droit qu’à un repas quotidien à 10h15, et tout le monde peut y assister pour les regarder. Ils font donc une queue sur une route pour se rendre ensuite chacun leur tour à leur table pour manger, et de chaque côté de cette rue se trouvent des centaines de touristes avec appareils photo et caméras prêts à dégainer. Cette file indienne des moines en silence est vraiment impressionnante, mais l’ambiance avec tous les touristes faisait vraiment un effet zoo. C’était assez choquant et gênant en soit. Surtout qu’il y a énormément de touristes chinois, qui se comportent comme des vrais Chinois : ils poussent, ils prennent des tonnes de photos à 3cm des moines, et surtout ils leurs font des « offrandes » qu’ils posent sur les récipients que portent les moines, qui se retrouvent avec plein de trucs sans pouvoir (ou vouloir ?) réagir. On n’a pas DU TOUT compris pourquoi les touristes faisaient ça. Les moines reçoivent des crayons et des feutres (bon encore ok, il y a pleins de moines enfants), des dentifrices et brosses à dents (mais genre 3 par moines, quel intérêt ?), et des sodas, bonbons, gâteaux (pas sûr que ça soit raccord avec les principes bouddhistes). Du coup assez difficile de savoir si on a vraiment aimé ce moment, le rituel des moines est certes intéressant mais toute la folie touristique autour est affreuse (mais bon, on en fait quand même partie, alors bon…).

Ce moment passé, on décide de nous rendre à pied à l’endroit un peu incontournable quand tu viens à Mandalay : le pont d’U Bein. Il s’agit du plus long pont en teck du monde (1,2km). C’est très sympa, mais on ne s’y attarde pas vraiment, on a prévu d’y revenir ce soir pour le coucher de soleil. On profite tout de même des lieux pour admirer la vie locale, en particulier celle des pêcheurs.

Direction maintenant Inwa! En rejoignant la route principale à pied, on passe dans un village où il y avait un genre d’autel dédié à Bouddha (sûrement), avec des grosses amplis, une piste de danse et des chaises autour. Des enfants font une chorée sur une musique pleine balle, et d’autres enfants plus timides restent assis sur les chaises à côté, on aurait dit une boum de CM2. On les regarde et on les applaudi à la fin, ils avaient l’air tellement heureux, c’était trop mignon #c’etait-la-minute-naatnat #kikoulove.

Série « Les casquettes » - Saison 2, Episode 2

Avant d’arriver au pont, Naatnat s’arrête à un stand de souvenirs/conneries parce qu’une casquette lui fait de l’oeil. Elle demande le prix « 3000 kyats » (soit un peu plus de 1 euro). BANCO. Elle est rose/violette, elle est pimpante, elle durera le temps qu’elle durera, mais Naatnat est contente. Mamax est jaloux de sa trouvaille, mais ne trouve pas de casquette bleu, il passe son chemin. To be continued.

Série « Les casquettes » - Saison 2, Episode 3

10 mètres après le stand casquette de Naatnat, un nouveau stand de casquettes, qu’on a qu’à appeler (attention, spoiler alert) : stand casquette de Mamax ! Il trouve casquette à sa tête, exactement la même que celle de Naatnat (ouhh les amoureux) en bleu à …. 2000 Kyats (un peu moins de 1 euro). BANCO. C’est Natnat qui est jalouse de s’être fait avoir à son stand, mais bon nous voilà tous les 2 avec nos nouvelles casquettes, heureux!

(On espère qu’il s’agit du season final de cette série hein, histoire d’éviter cette histoire du taxi de Yangon…)

** Interlude transport **
On n’a rien lu qui parlait de pouvoir prendre des bus entre Amarapura et Inwa, mais armés de notre affiche, on se sent invincibles. On la dégaine sur la route qui est sensé mener à Inwa, et là, chance ou destin, le premier véhicule, un pickup-bus qui semble complètement plein s’arrête. Après confirmation, il va bien à Inwa, et du coup, vu qu’il n’y a plus de place, il nous propose de nous mettre debout derrière le pickup, en mode James Bond qui s’accroche au camion du méchant. On est sur une échelle de dangerosité de 8/10, on a la moitié de nos chaussures qui dépassent de la plateforme derrière, mais on prend un gros kiff, et ça nous fait tellement marrer. On admire la route, agrippés au pickup, et on teste la résistance de nos casquettes à la vitesse (test approuvé, la saison 3 de « Les casquettes » n’est donc pas à l’ordre du jour !). On arrive en 15 minutes à notre destination. De là, il faut prendre un bateau pendant 2 minutes top chrono pour passer une rivière, et on arrive enfin à Inwa !
** Fin de l’interlude **

Quand on descend du bateau à Inwa, une vingtaine de chariots traqués par des chevaux attendent pour faire le transport sur l’île. Et l’agressivité des chauffeurs de ces chariots nous ont fait penser à des connaissances qu’on avait en Inde : nos amis les chauffeurs de tuktuk (tu changes 2 lettres à « Inwa », et ça fait « Inde », coïncidence ?). Sauf que nous, on veut faire le tour à pied, chose qu’ils n’ont pas l’air de vouloir comprendre vu le nombre de « Horse car ? Very far you know » qu’on a reçu.

On part donc vaillamment à pied, en commençant à se dire que c’est peut-être finalement super loin. Mais bon les Birmans ne doivent pas être très sportifs (ou les chauffeurs de chariote sont un peu escroc sur les bords…) car finalement, en à peu près 2h, on a fait notre tour (bon on n’a pas TOUT vu, mais ce qu’on a vu, c’était déjà pas mal !). On a traversé des champs de maïs, de bananes, longés des rivières et des rizières, la loutre et le héron sont nos amis croisés bon nombres de pagodes et stupas, et vu pleins de locaux en train de travailler dans les champs et des enfants en train de jouer. Il fait beau, chaud, on a nos casquettes pour nous protéger, on se sent bien, c’est vraiment très sympa !

** Interlude transport**
Retour à l’embarcadère, on se rend compte qu’on n’a pas besoin de repayer le bateau pour revenir à l’autre rive, pour continuer cette journée parfaite sans faille et sans fail ! On retrouve la route principale, on ressort notre affiche magique lorsqu’on voit un véhicule qui ressemble à un pickup, et le mec s’arrête! Sauf qu’en fait ce n’est pas un pickup-bus, mais plus une grosse moto à laquelle on a enlevé la roue arrière pour fixer une grosse remorque. Le mec est super gentil et nous fait monter dans son engin gratuitement pour nous déposer au pont d’U Bein. On a l’air de clandestin à l’arrière, mais ça nous fait encore bien marrer. On continue sur la journée sans problème ! 30 bonnes minutes de secouage à l’arrière du 3 roues plus tard, le mec nous dépose juste devant le pont ! PAR-FAIT ! Ce mec est une crème !
** Fin de l’interlude **

On s’offre des sodas (on n’a pas trouvé de bières…), qu’on boit sur le pont en regardant la vie passer. On doit être en saison sèche car l’eau est très basse, mais c’est très beau.

On va jusqu’au bout du pont, histoire de dire qu’on a traversé le pont-en-tek-le-plus-long-du-monde quand même, puis on cherche le meilleur spot pour voir le coucher de soleil. On le trouve, on admire le spectacle, malheureusement on n’est pas les seuls. On évite tout de même les (riches) touristes des tour-operator qui ont eux le plaisir d’aller sur des pirogues (et qui nous laissent du coup le plaisir de nous laisser tranquille sur notre spot). Ca nous épargne leurs commentaires, leurs selfies et tutti quanti. On va être redondant, mais on passe encore un super moment !

** Interlude transport**
Après ce joli coucher de soleil, il est temps de rentrer à Mandalay. On cherche à rejoindre la route principale pour prendre le dernier bus de la journée. Va-t-on finir cette journée parfaite sans AUCUN problème ? On reprend le chemin de ce matin, on marche pas mal de temps, il fait nuit, on se fait klaxonner par tous les bus touristiques pour qu’on se pousse, on se fait jeter par des locaux et aboyer dessus par des chiens errants alors qu’on voulait traverser un marché qu’on avait pris ce matin, on passe par des ruelles sombres où un moine (très) chelou nous engueule et veut nous toucher nos ventres, on flippe quelque peu mais on s’en débarrasse (c’était très malaisant pour le coup), et on arrive enfin sur la route ! Un pickup-bus se trouve là, il est plein à craquer, et de ce qu’on comprend, il ne va pas très loin dans Mandalay. On passe notre chemin. On rencontre un nouveau moine complètement défoncé qui se parle tout seul et qui nous parle et qui reparle tout seul et qui nous reparle (on ne comprend rien bien sur). En soit il n’est pas méchant, mais on est content quand on le quitte. Bref, pour résumer, on n’est pas bien, tout ça menace dangereusement notre journée parfaite… On marche du coup sur le bord de la route, on s’essaye au stop, mais rien n’y fait. On tombe alors sur une jeune birmane et son enfant qui nous annonce qu’il n’y a plus de bus et qui se met alors à faire le stop avec nous pour nous aider. Elle nous dégote alors un jeune birman super sympathique en scooter. Elle lui explique notre situation, et il accepte de nous prendre tous les deux à l’arrière de son scoot ! On est sauvés ! Les Birmans sont géniaux ! Le scooter n’est pas grand, on roule pendant 30 minutes (c’est long 30 minutes !), sans casque et sans pouvoir poser nos pieds quelque part. A un moment Mamax ne tient plus et on demande au gentil monsieur de nous déposer à 5 rues de notre hôtel.
** Fin de l’interlude **

On descend du scooter difficilement, on marche les jambes en canard (et tchik et tchak) jusqu’au resto, puis à l’hôtel pour un dodo bien mérité après cette journée riche en émotion ! On a tout adoré/surkiffé, et plus que le Myanmar, on adore les Birmans !