On est donc dans le bus de nuit en provenance de Chiang Rai, un bus VIP, parce qu’on s’habitue vite aux goûts de luxe nous (l’inverse est moins vrai par contre) (en vrai on n’a trouvé que ça dans les agences du centre ville). Et pour le coup, VIP de chez VIP ce bus, mieux qu’un avion : morceau de brownie, biscuits, eau, lait de soja (toujours pas de bière…), télé personnelle (où tu peux choisir des films thaïlandais sans sous-titres avec des noms tels que « Kingsman.2015.divx.thai.mp4 »… Hadopi ne semble pas être passée par là !), sièges qui se couchent quasiment à l’horizontale et le must du must, la potatoe dans le cornet de frites, le panenka de Zidane en finale 2006 : le siège à un masseur intégré !! Oui oui, le même truc qu’il y a à Nature&Découverte, les sièges massants qu’on passe toujours essayer, même si on n’achète rien d’autre dans la boutique. Bon on ne dort pas non plus comme dans un lit, faut pas déconner, mais les sièges quasiment couchés permettent à Natnat et sa copine la rétention d’eau de ne pas finir avec les jambes épaisses comme des poteaux au petit matin ! Le seul moment où Natnat a dormi comme une masse, c’était pendant le seul arrêt pipi/bouffe, pas de chance (Mais bon le bus est tellement VIP qu’il y a des toilettes alors ce n’est pas grave) !
Il est 6h du mat, on débarque à Bangkok et on est assaillis par les chauffeurs de tuktuk. ON SE CALME les mecs, on a la tête dans le pâté nous (hmmm, tartine de pâté…) (on commence à être en manque) ! On en dégotte un qui a l’air plutôt rigolo et qui nous assure qu’il sait où se trouve l’hôtel ! Cool ! Bien sûr, arrivés dans le quartier, il demande à tout le monde où se trouve cet hôtel, et on finira de nouveau par faire les copilotes pour aider cette âme égarée.
Une fois l’hôtel ouvert (ils ne sont pas super matinaux), on part se balader en direction de Khao San Road, à la recherche d’un bus pour passer au Cambodge. Khao San Road, c’est un peu La Rambla de Barcelone : une large rue faite pour les touristes où pickpockets se mêlent aux vendeurs de street food et aux minis boutiques à souvenirs. C’est donc ici que tous les chauffeurs de tuktuk se concentrent pour te hêler tous les 10 mètres, mais aussi que l’on trouve tout ce que le touriste à besoin, et dans notre cas, des tickets de bus… On regarde différentes agences (il est 9h, et il n’y a pas grand chose d’ouvert à vrai dire… il semblerait que personne ne soit vraiment matinal dans cette ville), et par lassitude on en choisit une avec un mec qui nous fait une réduc ! (On découvrira plus tard que c’était la mauvaise idée du mois #teasing) (Plus ils sont gentils, plus c’est piègeux…) C’est l’heure de manger !
Le Macdo en Thaïlande
On a été malheureux de ne pas faire de domac en Birmanie (on pense qu’ils ont remplacé tous les Macdo par des pagodes là-bas), on se rattrape donc ici ! Bon pas de burgers exotiques, et c’est plus cher qu’un plat de riz ou de nouilles dans la rue. Mais ils font des doubles BigMac, et on n’avait pas bien compris mais on a choisit des menus XXL, on a eu l’impression d’être aux States avec notre gobelet plus grand qu’une bouteille de 1l ! Max & Neïteïcha were so excited ! Dans tous les cas, une pause dans notre régime nouilles/riz et une dose de frites nous ont fait du bien !
Pour expliquer un peu notre souci avec ce passage à Bangkok, c’est que nous allons y revenir après le Vietnam, et cette fois ci accompagné d’un ami. On évite donc de faire les lieux cool qu’on sera à-même de visiter avec cet ami (on ne donne pas de nom pour le moment, ça fait un peu mystérieux, on aime bien) et on essaye juste de se reposer et ressentir un peu l’ambiance ici et trouver pourquoi pas quelques bons plans. Une bonne partie de l’aprem sera consacrée à un repos à l’hôtel (qui en soit est un bon plan), avant d’aller se balader sans conviction dans les quartiers indiens et chinois. Natnat a une bonne crève, on est assez fatigués de notre trip en Thailande, dehors c’est un sauna à ciel ouvert, et Bangkok nous fait penser à l’Inde : on est accosté toutes les 30 secondes par des chauffeurs de tuktuk et on retrouve cette atmosphère anxiogène qui ne nous avait pas manqué ! Du coup Natnat n’est pas motivée pour faire de photos (au cas si vous ne l’auriez pas remarqué vu le nombre dans cet article). Après une très longue marche harassante, on décide de s’arrêter boire un verre, mais impossible de trouver un coin pour pouvoir se poser dans ce quartier chinois, il n’y avait pas un troquet, pas une mobylette, rien, la zone (plaisir de placer du Coluche, c’est cadeau) pas un parc… On se réfugiera au frais dans un bâtiment de 5 étages spécialisé dans les jeux vidéos, les jouets et les objets geek en tout genre, le paradis des gamer, où Mamax se retiendra de remettre les crampons pour une petite partie de FIFA…
Bref, on n’est pas subjugués, on est très fatigués de cette longue marche, MAIS pour rattraper un peu tout ça on prend un bateau pendant que la nuit est en train de tomber pour rentrer dans notre quartier. Le bateau est blindé mais la balade est plutôt sympa !
Un dernier padthai et mango-sticky-rice, un bon dodo à l’hôtel, et demain on part pour le Cambodge ! Mais on n’a pas dit notre dernier mot Bangkok, tu ne seras (sans doute) jamais notre ville préférée mais on revient bientôt pour mieux en profiter !
Toujours ébloui par les photos et amusé par les textes je vous indique où j’étais à Saïgon: quand vous êtes en haut de l’ancienne rue Catinat, face à la cathédrale, c’est la première rue à gauche; elle s’appelait rue Taberd.
Avec mes encouragements pour la suite de votre périple et mes plus affectueuses pensées. G P André.
Oh on vient de passer la matinée dans ce quartier du coup on ne voit ton commentaire que maintenant, mais j’avais vérifié où était la rue Taberd et la rue Catinat, j’ai pris des photos pour te les envoyer !