On préfère prévenir, ceci est un article assez long avec quelques insultes en perspective, éloignez les enfants de l’écran. On s’excuse par avance. Merci de votre compréhension, bonne lecture.

Précédemment dans « Mamax et Naatnat vont être énervés » : Mamax et Naatat ont acheté un ticket de bus à un gentil monsieur sur Bangkok, dans une agence qui semble bien sous tous rapports. Le but pour eux est de rejoindre Siem Reap au Cambodge en faisant leur visa à la frontière (parce que c’est moins cher/chiant que le faire en e-visa NORMALEMENT…). On doit donc prendre un bus qui s’arrêtera à la frontière, on la traversera à pied, et on reprendra notre bus après.

Le jour du départ est arrivé, checkout de l’hôtel fait la veille, sac à dos en place, c’est à pied qu’on rejoint la station de bus. Sur place on voit deux bus, un qui semble (très) vieux et un qu’on aimerait avoir. On ne va pas mettre de mystère plus longtemps (de toute façon, toute cette journée transfert sera pourrie, comme ça aucun mystère jusqu’à la fin hein), on a eu le vieux, tout jaunâtre où tu te dis « mais il va réussir à sortir de la ville au moins ?». On est très loin de nos sièges à l’horizontal massant avec le petit brownie et patati patata. On se la raconte beaucoup moins, mais on a connu pire. Bien sûr, ce bus est exclusivement rempli de touristes.

Bref on embarque, et c’est parti pour 4 heures de bus jusqu’à la frontière. Chose à noter et qui a sa petite importance (et là on commence à se dire que ça va être très très galère…), un mec nous prend nos billets de bus pour les remplacer par un bout de papier où il note un truc genre « 2 places », et nous dit que ça remplace les vrais billets.

On approche de la frontière, et on passe même à quelques mètres de celle-ci (on peut l’apercevoir de notre bus), mais le chauffeur ne s’arrête pas et prend une route perpendiculaire sur 2 bons kilomètres (une route pleine de bouchons, on a du mettre 1h à la traverser). Quand on a réservé notre bus, on avait petit dej et dej d’offert. On n’a pas eu le petit dej, mais il est 12h00, on se dit alors qu’on va quand même avoir le droit à notre dej !! Et en effet, il nous arrête à un petit resto sans prétention, demande à tout le monde de descendre avec un grand sourire et nous dit un aimable « Miam miam ». Oh YEAH !! Il rajoute après ça qu’on va pouvoir faire les visas ici. Et c’est à CE moment que tout dérape dans notre journée (parce le bus après tout, on avait déjà connu ça).

On descend, on s’installe à une table, et le monsieur passe dans tous les groupes, il arrive devant nous et nous donne le papier du visa à remplir. On s’exécute, et il nous dit avec un grand sourire « Maintenant vous me filez 45$ dollars chacun ». Heu pardon ?? On sait que le visa coûte 30$, ce qu’on lui dit. Il sourit un peu moins, il dit « Non mais je veux qu’on reste tous ensemble, on fait le visa ici, après il n’y a plus d’arrêt ». On bataille pendant 15 minutes, le monsieur ne sourit plus du tout, s’énerve vraiment beaucoup et nous joue un beau mélodrame : « Mais comme vous voulez, mais moi je veux qu’on reste ensemble, on est un grand groupe qui s’aime trop, je veux vous aider, vous allez devoir passer 3 jours ici, c’est pas possible de le faire sur place, faut pas se séparer, votre seul chance de le faire blaaaablabla ». On sait que tout cela n’est pas vrai, on est super horripilés. On a plusieurs choix :

  • Dire « Ok mec puisque c’est ça on se casse », lui faire un gros doigt et partir à pied à la frontière avec nos gros sacs (à 2/3km quand même), et tenter de faire nos visas là-bas, en esquivant aussi la corruption sur place, et après chercher un nouveau bus (et le repayer accessoirement), pour aller à Siem Reap.
  • Insister et jouer le tout pour le tout en disant « Ben puisque le bus s’arrête pour qu’on passe la frontière à pied, on fera nos visas à ce moment là », mais on ne sait pas combien de temps c’est sensé prendre, et si le bus va bien nous attendre (vu qu’on n’a même plus nos billets de bus pour pouvoir montrer une vraie preuve).
  • Payer les 45$ et insulter le mec (en français parce qu’on veut récupérer nos passeports quand même).

On s’est résolus à choisir la dernière option, on sait la violence verbale ne sert à rien mais ça défoule. On est tellement dégoutés et honteux, un des touristes du bus a lui aussi essayé de faire sa réclamation comme nous, en vain, tous les autres touristes semblent plus pacifiques face à ça. Le mec part avec nos passeports, nos sous, notre paix intérieure et toute notre haine, et il nous donne un badge à mettre qui doit vouloir dire « Cette personne s’est bien faite arnaquer, c’est bon les mecs le taff est fait !».

Vient alors le moment de commander les plats, on vérifie si c’est bien compris dans le prix du ticket de bus, le mec nous rigole au nez, c’est donc un grand NON pour ça aussi… Il aura droit à une nouvelle salve d’insultes, on avale des mauvais plats et on récupère nos passeports avec le magnifique visa. On remonte dans le bus, on se tape les 1h de bouchons à rouler à 2 à l’heure, on arrive à la frontière. Le mec nous fait un petit speech sur le passage, et surtout un immense monologue sur le fait qu’on doit retirer les sous ici et les changer après, et surtout utiliser des riels et non pas des dollars. On n’a pas trouvé où était l’arnaque (même si pour nous les retraits en Thaïlande nous ont coûtés bonbon quand même) mais on est tellement excédés que ça se respire dans tout nos êtres, un des mecs nous montre où passer la frontière directement sans passer par la case banque.

On passe l’immigration de la Thaïlande, puis celle du Cambodge, notre badge « touriste arnaqué » fonctionne bien, en 5 minutes c’est fini, on retourne dans le bus attendre les autres touristes pigeons. Natnat est tellement en colère qu’elle pourrait faire rouler le bus rien qu’à la puissance de sa déception (on devient poète quand on est comme ça !) (même si on est d’accord que ça ne veut absolument rien dire).

Une fois tout le monde dans le bus, on repart pour de longues heures de route, ils finissent par nous larguer très loin de la ville, vers 19h. Le mec du bus nous dit avec un grand sourire (on avait juste envie de lui foutre des baffes) « Ne vous inquiétez pas, les tuktuk sont gratuits  ! ». Ok, donc dans son langage ça équivaut à « Attention, on va encore vous niquer ». On ne comprend même pas comment le mec croit une seule seconde qu’on va gober ça, il fait rire les gens du bus, et une nouvelle bataille s’annonce en perspective…

Un mec nous tombe dessus, on lui donne l’adresse de notre hôtel, et il nous annonce un prix bien haut ! On joue aux cons et on va voir le mec du bus, qui dit « Non c’est gratuit que jusqu’au centre ville ». Petit changement de discours donc. Très bien, on joue encore plus aux cons et on demande au chauffeur de nous déposer au centre ville. Il s’excite, il râle, commence à rouler et nous dépose 3 minutes après (en pleine campagne, qui ressemble à tout sauf à un centre ville) et s’énerve encore plus, blablablaaaaa il nous soûle (nous soulent tous en fait les Cambodgiens aujourd’hui), on se casse de son tuktuk de m*rde !

On commence à marcher, et au bout du 2ème chauffeur qui nous accoste, on arrive à négocier un trajet pas trop cher. Ha bah voilà, c’était pas si compliqué hein Monsieur-le-premier-chauffeur ! On arrive ENFIN à notre hôtel, qui est suuuuuper loin du centre et de tous restos cool-pas-trop-chers (mais un peu plus près des étoiles temples pour demain). Ils prêtent des vélos, mais Natnat n’a pas envie de pédaler 20 minutes en pleine nuit, à se faire klanonner de tous les côtés, après cette journée, qui est la pire depuis le début du voyage. On marche donc pendant 30 minutes, super échauffés, on déteste les Cambodgiens, le Cambodge, les gens en général, le monde entier, et pour se venger on se fait un KFC ! BOOM, prend ça le Cambodge !

Voilà, c’était la grosse intro transport/coup de gueule, maintenant qu’on a placé tous les synonymes de la notion d’énervement, il est temps de passer à la partie pour laquelle on est venus jusqu’à Siem Reap : les temples d’Angkor. On sera 3 jours sur place, ça laisse le temps de voir pas mal de cailloux normalement.

Pour les tickets, il existe plusieurs « pass » : 1 jour, 3 jours ou 7 jours. 1 jour nous parait faiblard, on part donc sur les 3 jours. Le site est très grand, la visite peut se faire à pied (nan en fait il ne faut même pas y penser), à vélo (mais bon, si vous lisez ce blog, vous avez compris que le sport n’est pas notre spécialité première…), en tuktuk à la journée (qui coûte cher pour nous, les pseudos-radins) ou en scoot (owwii, un choix qui permet aussi plus de liberté sur place). Dans le parc, 2 circuits sont proposés (bon après c’est libre hein, mais ce sont les trajets logiques quoi) : le petit circuit avec les temples les plus connus et le grand circuit avec les temples un peu plus éloignés. On trouve d’autres temples encore plus éloignés du site, mais nous n’avons pas prévu d’y aller, de peur de chopper une petite indigestion de pierres après.

Après une courte nuit, on se lève donc « tôt », prêt à partir à l’assaut des temples et se réconcilier avec le Cambodge. On avait réservé la veille notre scoot électrique pour 7h, comme ça on va faire nos pass direct et on peut vite commencer la visite. Le scooter n’arrivera qu’à 8h15, non pas grave, on adore se lever super tôt pour rien alors qu’on est crevés et attendre comme des c*ns pendant 1h ! HE HO le Cambodge, tu ne veux pas qu’on t’aime, okay, si ça continue on se barre direct au Vietnam nous hein ! Le mec nous donne des explications rapides dans un anglais approximatif sur l’utilisation du scooter, et on enfourche notre bolide direction la billetterie. On fonce, on peut aller AU MOINS à 50km/h ! Malgré le monde, on fait nos pass rapidement (depuis cette année, ils ont augmenté le prix de notre pass de 12$, soit 62$ le pass… On est heureux de tout ce qui nous arrive, vous ne pouvez pas savoir) et on peut ENFIN entrer dans le parc pour visiter ces fameux temples \o/

Il est déjà « tard », on choisit de faire le grand circuit afin d’éviter le monde (car le petit circuit est envahi très tôt le matin, on vous explique le pourquoi plus tard). Ca marche plutôt pas mal ! On se retrouve (presque) seuls à Preah Khan. On en oublierait presque nos dernières 24h, le calme nous apaise, le lieu nous enchante, les oiseaux chantent et Blanche-Neige fait le ménage en chantant avec eux.

On ne va pas vous faire un speech sur tous les temples qu’on visite, on a déjà épuisé pas mal notre crédit parole dans cet article à cause de cette intro et ça risque d’être barbant (pour vous et pour nous). On passe d’un temple à un autre avec notre petit scoot, entrecoupé de petites pauses balades seuls en forêt, c’est super beau, Mamax est aux anges, Naatnat toujours un peu chafouine (mais un ananas et une mangue l’aideront à la rendre un peu plus souriante… la bouffe ça marche toujours sur elle), on profite, et les lieux sont souvent assez déserts et surtout exceptionnels. C’est dommage, il y a souvent des nuages et pas trop souvent des éclaircies. Bon ça permet de suer à moins grosses gouttes que sous un soleil de plomb, mais c’est clairement moins joli sous un ciel blanc !

On finit notre journée à 13h par un temple du petit circuit (on se fait spoiler un peu notre journée de demain, mais on se dit que visiter comme ça à l’heure du dej permettra de voir ce temple sans trop de monde. FAUX.). Ce temple, c’est Ta Prohm : LE temple que tu peux apercevoir dans Lara Croft ou Indiana Jones, LE temple qui s’est fait envahir par les arbres et la végétation au fil des années, LE temple à touristes quoi…

C’est super beau, c’est enchanteur, et c’est clairement incroyable comment la végétation et les Chinois ont pris possession du lieu (on pense que c’est notre temple préféré <3). Il fait très chaud et il est temps de rentrer à l’hôtel ! Ah on n’a pas encore dit, mais on a une piscine à l’hôtel (bon vu la grandeur, on part plus sur un grand jaccuzzi sans bulles, mais c’est très sympa). On en profitera au final que très peu, puisque le soleil ne tape sur la piscine que jusqu’à 15h, l’heure où on finit à peu près notre dej chaque jour de visite…

L’aprem nous permet de se reposer un peu avant de repartir le soir pour aller voir le coucher de soleil sur les temples. On renfourche notre super scoot, et à la moitié du chemin vers le parc, on tombe en rade de batterie… Le cadran indiquait pourtant « 69 » avant l’arrêt (ce qu’on pensait être un pourcentage de la batterie…). Mr Chkoumoun et Mme Jenpeuplu se retrouvent alors sur le bord de la route, mais par « chance », juste à coté d’une cabane où un jeune Cambodgien se trouve. On appelle donc le dépanneur avec ce gentil jeune homme, un mec arrive au bout de 15 minutes avec une batterie de rechange (et nous explique que normalement, c’est à 63 que la batterie devrait être à plat (donc note pour plus tard, ce ne sont pas des pourcentages !)). Il est déjà tard, le soleil est très bas mais on est têtus, on continue notre route vers les temples. On arrive en bas du temple qui se prête le mieux aux couchers de soleil d’après l’Internet, et là, il est clairement trop tard, on ne sait pas si une manif ou une foire est organisée sur place, mais les Chinois ont dû élire domicile par ici. On n’a pas trop envie de ça ce soir, on plie les gaules, cette fin de journée est un fail en tout point, et on part se réconforter avec une bière (à 0,5$ !!) en ville, bouffer les spécialités du pays (qui ne sont pas plus folles que ça, pour nous les gros gourmands) et dodo. Demain sera (peut-être) un jour meilleur !

Nouvelle journée, nouveau réveil compliqué à 4h45 puisque ce matin, on décide d’aller voir le fameux lever de soleil sur Angkor Wat (c’est le temple le plus représenté/représentatif d’Angkor en fait). On arrive donc sur place, on avait été prévenus, mais c’est toujours incroyable de s’en rendre compte par soit-même : c’est bondé !!!! Chacun joue des coudes et ce n’est pas un moment agréable comme on pourrait l’imaginer…

On voit le soleil se lever, c’est beau, mais on ne prend clairement pas plaisir à être ici, on décide de bouger assez vite vers Bayon, un des temples du premier circuit. Sur place, on apprend que le temple ouvre à 7h30. Point positif: on sera les premiers et presque les seuls au début dans ce super temple. Point négatif : on a 30 minutes à attendre (champion du monde mon Serge !). Le temple ouvre, et le lieu est vraiment superbe. On ne sait pas si c’est le fait d’être seuls qui rend le lieu encore plus beau, mais on prend vraiment notre pied à errer dans ce temple.

On continue la boucle du petit circuit temple par temple, peu de monde à chaque fois on est contents, jusqu’à Ta Prohm qu’on voulait revoir, mais là encore, on est pris en sardine pendant toute la visite. (On vous a passé le moment où notre scoot ne voulait plus démarrer avec l’alarme qui s’est mise en route et l’engueulade du dépanneur au téléphone).

On finit notre journée par Angkor Wat, qu’on trouve très grand mais pas le plus spectaculaire (on n’est pas monté en haut, la file d’attente pour y aller était pire que pour faire Tonnerre de Zeus au parc Asterix un 14 juillet).

On rentre donc à l’hôtel pour aller manger. Et ce midi au menu, sandwich pâté/kiri (reste de la colonisation française ? En tout cas, il y a plein de produits français dans les magasins, dont du pâté Hénaf !) et chips, on est aux anges !! Retrouver ce combo pain/pâté nous rend tout heureux (bon ça ne vaut clairement pas les rillettes faites maison de la famille de Mamax, mais ça fait le taff). On passe pour des gros beaufs auprès de la réceptionniste mais le plaisir passe au dessus de ça. On ne profitera même pas de la piscine aujourd’hui, et on ressortira juste pour aller au centre ville en passant par la case gin tonic (1$ !!), puis diner et enfin dodo.

Dernière journée ici, et … on est fatigués, très fatigués. Et qui dit fatigue dit aucune patience, aucune patience dit engueulade, enguelade dit bougonnade, bougonnade dit journée de m*rde (on est incroyablement vulgaires dans cet article, désolés !). Du coup pour s’éviter cela, pas de temples comme prévu, mais repos/piscine au programme. On se dit que comme ça, on arriverait peut être à se faire une journée sans galère… MISSION REUSSIE !! On fera quelques sorties en vélo (sans crever) pour aller manger (sans tomber malade), faire des petites courses (sans se faire arnaquer), boire des bières (sans payer plus que 0,5$) et point final. Ah si, on peut quand même vous parler de ça aussi : on nous a rendu un billet de 20$ (on ne sait pas par qui et à quel moment) que personne ne veut nous prendre dans les restos, il est trop vieux et est donc inutilisable… Même les banques et les bureaux de change de veulent pas nous le remplacer, on est obligés de se le faire racheter 17$… On adore le Cambodge…

Petit point gros sous

Au Cambodge, deux devises de monnaie sont en circulation, le riel cambodgien et le dollar. Payer en dollar ne nous déplait pas plus que ça, car même si le taux de conversion est un peu défavorable par rapport au riel, ça permet à un peu plus de simplicité dans le calcul de nos dépenses quotidiennes. Là où le dollar devient un peu dérangeant pour nous, c’est qu’ils ont tendance à un peu tout arrondir les prix partout (genre « Tiens on arrondi à 2 dollars le paquet de chips »), ce qui fait que la vie au Cambodge est bien plus chère que ce qu’on pensait et qu’on avait lu… Et ce qui fait surtout que notre budget Cambodge va très vite dépasser notre budget prévisionnel pour la première fois depuis le début de notre voyage, sans pour autant faire de vraies folies. Tout coûte donc assez cher pour un pays d’Asie, quand on sait que dans les pays voisins on paye la moitié pour manger/dormir bien mieux, ça nous irrite à un point ! On passe notre temps à râler parce qu’on est au dessus, et donc à se restreindre pour plein de choses, c’est excessivement énervant (sauf pour les bières et les cocktails où là ils assurent pas mal dans les lieux touristiques, comme vous l’avez peut être déjà remarqué).

Demain départ pour la capitale Phnom Penh en bus, on croise les doigts, les pieds, les mains, on va même jusqu’à loucher des yeux pour souhaiter que tout se passe bien à partir de maintenant !

On avait pris une compagnie de bus un peu au hasard, et Natnat a eu la bonne idée de taper après le nom dans Google. Et là ça a fait comme dans les films, avec les gros titres qui arrivent de partout sur l’écran « Pire compagnie de bus du Cambodge », « Bus trip from hell », « Ne jamais prendre cette agence »… Rien de bien encourageant, ça n’arrange pas la bonne humeur de Natnat, ce trajet va-t-il bien se passer ? #teasing #toute-facon-on-nest-plus-a-ca-pres