Roadtrip « West Coast »
Jour 6 • 299km

Après notre belle nuit étoilée, on roule en direction de Coral Bay. On ne sait pas si vous êtes au courant, mais la plus grande barrière de corail se trouve en Australie, sur la côte Est (à l’opposé de nous donc). Et on ne sait pas si vous êtes au courant, mais la seconde plus grande barrière de corail se trouve aussi en Australie, à Coral Bay. Parait-il qu’elle est mieux préservée parce que moins de touristes, et c’est ce que nous comptons aller vérifier !

On arrive dans les premiers sur les lieux de bon matin, et la première chose qui nous vient en tête quand on voit cette plage, c’est « Oh mon dieu, c’est quoi ce bleu ?! » ! On pense que sur cette côte australienne, ils mettent secrètement du canard WC au loin dans la mer pour la rendre aussi bleu que le bleu de tes chiottes yeux. Et puis évidemment, c’est transparent, on peut même observer les premiers poissons qui veulent venir nous bouffer les pieds sans mettre la tête sous l’eau. Bref, on est sur un lieu qu’on peut appeler « paradisiaque ». En fait, c’est un peu le genre de plage qu’on pensait voir en Thaïlande, sauf qu’ici elles sont désertes, pleines de poissons vraiment cool et GRATUITES !! Ca fait 3 petites différences dirons nous.

On loue l’attirail du parfait snorkeler pour 10$, on enfile le tout et il est temps d’aller faire trempette et de ramener des vidéos à la GoPro dans l’eau. Notre but secret est de voir une grosse tortue marine (et encore plus secret, ce serait qu’elle vienne faire un selfie avec nous en mode « bons potes », voir même de partager une bière si le feeling passe bien, mais bon), et notre peur secrète est de tomber sur un requin (petit ou gros, qui bouffe les humains ou pas, bleu ou blanc, c’est niet, on ne veut pas en voir !)… Il n’y aura pas de jaloux, on ne tombera sur ni l’un ni l’autre, mais « juste » sur de superbes poissons colorés qui nagent au milieu des coraux, c’est magnifique ! On est assez débutants en snorkeling, et on n’a peu de point de comparaison, mais on est pratiquement sûrs que ça va être difficile de voir un coin en snorkeling aussi beau que ça dans notre futur. On nage à tour de rôle, vu qu’on a loué qu’un seul masque et tuba (#budget-oblige) et on se raconte nos petites aventures lors de l’échange du tuba, à base de « j’ai vu un poisson coloré, il était troooop beau ! – T’as vu Némo ? – Non toujours pas, mais j’ai vu le copain de Némo de l’aquarium » #toujours-au-top-dans-les-références.

Il est temps de reprendre la route pour rejoindre Exmouth et son Cape Range National Park, un parc qui permettra de prendre encore un peu plus de skill en snorkeling. On mettra 2 bonnes heures pour arriver à Exmouth. Cette route nous aura permis d’admirer de nouveaux éléments dans le décor des routes : les termitières. Il y en a de toutes les tailles, toutes les formes, et elles sont nombreuses et assez spectaculaires. Ca nous fait un peu penser à la vue qu’on avait des temples à Bagan, en beaucoup moins beau, et sans montgolfière en fond… Pour ce qui est des termitières et du comment ça se fasse qu’on en voit autant ou toute autre question relative au sujet, on vous laisse avec notre ami Wikipedia, il s’en fout moins que nous lui !

En arrivant à Exmouth, on a aussi le bonheur de découvrir une partie de la faune locale : des sauterelles. Et comme pour tous les insectes australiens, les sauterelles ici ont l’obligation d’être 3 fois plus grosses (et donc plus degueux) que nos gentilles sauterelles françaises. Elles nous font penser aux méchants dans « 1001 pattes » (oui, à fond les refs Pixar chez nous !). On en tue un paquet sur la route car elles sautent toutes sur notre capot ou notre pare-brise à notre approche, c’est un peu une vision d’horreur quand on regarde en s’arrêtant après, avec des têtes de sauterelles et des restes de corps incrustés un peu partout sur le devant du van. Et savez-vous le dernier truc qui passe par la tête d’une sauterelle quand elle s’écrase ? Son cul (Cette blague vous a été proposée par Mamax Carambar).

On arrive donc dans notre camping à l’entrée du parc national, il est payant (arf) et le gentille dame de l’accueil nous apprend que c’est la saison des cyclones (arrrrffff !).

Australie pour les nuls : les cyclones

Eh bien Jamy, on n’est pas vraiment connaisseurs de la chose (encore plus novice qu’en snorkeling, c’est dire), mais il semble qu’on soit au niveau Vigipirate assez haut en ce qui concerne les cyclones. On ne sait pas vraiment comment ils se forment, à quoi ils peuvent ressembler, mais quand le camping nous donne un prospectus avec les différents degrés, on se dit qu’il serait préférable de ne pas en croiser un. On voyait en effet des cheminées de sable se former avec le vent au loin. On trouvait ça joli.

On se demandait d’ailleurs pourquoi il n’y avait jamais personne sur les plages ou les sites que l’on visitait, on a peut être un début de réponse. Pour ne pas trop penser à ce genre de truc, on passera la fin de l’aprem tous seuls dans la piscine XXL du camping, la soirée à manger des pâtes et la nuit à rêver de petits poissons dans l’eau.