A la base, on voulait appeler cet article « La fiesta », mais on s’est dit que vous ne méritiez pas une chanson de Patrick Sébastien, pas en ce premier jour australien sur le blog. Vous voilà informés, on peut commencer.

Nous voilà dans l’avion direction Bali ! Comme d’hab, on a notre petit repas, et 4h plus tard, sans rien à signaler (à part une gamine super reloue juste à côté de nous qui n’arrêtait pas de bouger et de crier), on arrive à Denpasar, là où on va passer la nuit en attendant notre prochain vol de demain à 7h ! Il est 23h/23h30. On fait le tour de l’aéroport et on se rend compte que tout est en train de fermer #les-bouboules-sont-en-panique ! On prend un panini dans le dernier truc ouvert, puis on cherche l’endroit où passer la nuit. Et on trouve le paradis (enfin paradis dans notre situation, parce qu’en soit, dormir dans un aéroport est un peu l’opposé de la définition de « paradisiaque ») : des transats (= possibilité de s’allonger = possibilité de « dormir » quelques heures), des prises (= recharger nos portables, ordi etc), du wifi illimité (= bonheur, ni plus ni moins, surtout grâce au point d’avant) (les prises pour ceux qui ne suivent pas). Bon on est dans un couloir mais à cette heure ci il n’y a plus personne, la clim est très forte, mais ça sera quand même le coin parfait pour la nuit !

À 7h on embarque, pas franchement frais frais mais on a connu pire. On s’endort direct dans l’avion, ce qui nous permet de ne pas avoir à supporter l’heure d’attente non prévue sur le tarmac avant le décollage ! On a toujours notre petit plat, et le reste du vol sera un gros dodo !

Nous voilà enfin en Australie ! On récupère nos sacs sans problème, on retire des sous-sous, bla-bla-bla la chanson habituelle, et on attend le bus sous un soleil éclatant ! Il arrive et vu qu’on a que des billets de 50$, le mec nous fait cadeau du trajet. Au moins c’est sûr, on n’est plus en Asie !

40 minutes après on descend et après 5 minutes de marche, on est à notre hôtel. Enfin notre auberge de jeunesse, une vraie de vraie, avec une cuisine où des gens de toutes les nationalités se font à manger, les dortoirs, et des vieux qui habitent là à l’année. Ce n’est pas franchement notre délire, il faut l’avouer, mais ce n’était pas cher et on a même eu une promo sur Booking pour avoir une chambre double avec la douche #youhou (mais pas les toilettes, faut pas déconner).

Il est à peu près midi, on sort vite chercher de quoi manger. Mais on se rend vite compte qu’aujourd’hui, c’est la fête nationale du pays, et comme en France le 14 juillet, quasiment tout est fermé. On tombe quand même sur un 7 Eleven, on sait que c’est un signe du destin, on prend donc des sandwichs et on s’installe dans un parc. Il fait beau, il fait chaud, on peut manger un sandwich avec des tomates fraîches sans avoir peur de chopper la turista, on est benèze !

On se balade ensuite le long des quais de la rivière, où il y a un parc immense, aménagé pour la fête nationale avec plein de jeux, des stands, des concerts… Ça fait mi-fête foraine, mi-foire à la saucisse. Des gens sont déjà installés près de la rivière pour le feu d’artifice du soir (petit rappel : il est 14h).

Australie pour les nuls : L’Australien

Eh bien Jammy, la première chose qui nous marque quand on croise les premiers habitants du coin, c’est que l’Australien est ton pote ! Ils vont tous te faire un « Hi bro » comme si on se connaissait depuis toujours, presque à venir te faire un tcheck. Que ce soit le caissier, le chauffeur du bus ou même le flic, l’image de « l’Australien cool » qu’on avait avant de venir ici est confirmée.

La deuxième chose qui nous saute aux yeux, enfin plus aux oreilles, c’est qu’on ne comprend pas l’Australien ! Les gens d’ici ont un fort accent, notre anglais n’est clairement pas le meilleur, et l’addition de ça en résulte des conversations ponctuées de « What ? » ou « Can you repeat ? » un peu honteux. On a l’impression d’avoir inversé les rôles de quand on était en Asie.

Dernière chose remarquable facilement, il semble que l’Australien soit super fier de son pays et de son drapeau, et fête nationale oblige, le premier Australien qui n’a pas son petit drapeau sur lui aujourd’hui est fan de Phil Collins ! Ca contraste pas mal avec les 14 juillets qu’on voit en France, ici, cette journée semble presque religieuse, où ils viennent squatter à 14h les rives, avec leur glacière, leur chaise, leurs bières, leurs chips (la vraie vie en soit !), leurs drapeaux et attendent le feu d’artifice à 20h.

On rentre à l’hôtel faire une petite sieste parce que notre dernière nuit blanche a laissé quelques séquelles, puis on ressort en fin de journée pour aller jouer les Australiens. Après un petit tour dans le centre ville où tout est toujours fermé, on reprend des sandwichs et on va au cœur de l’animation, le parc près de la rivière ! C’est noir de monde, les queues au stand sont immenses, ça crie dans tous les sens. On mange notre petit pique-nique assis dans l’herbe comme tout le monde (enfin les autres ils sont plus en mode barbec-frites-sièges-pliant-bières mais bon, chacun sa route chacun son chemin son budget). On admire le beau coucher de soleil en même temps, et dès qu’il n’est plus là, on commence à se cailler un peu, on n’a plus l’habitude nous, on n’avait pas prévu de petite laine, ni de sweat autour des épaules, rien !

Pour faire honneur à l’Australie en ce jour spécial, on fait 20 bonnes minutes de queue pour acheter un cornet de frites. Et c’est enfin l’heure de l’artifice ! Vu qu’on n’a pas réservé notre place depuis 14h, on n’est pas les mieux placés, mais ça reste un beau spectacle, avec de très bonnes musiques 100% made in Australie ! Il rentre direct à la première place des spectacles de lumières qu’on a fait depuis le début du voyage (exaquo avec celui de Singapour quand même) #he-ouais-symphonie-de-hong-kong-t’es-dernier-toi.

Après en avoir pris plein les mirettes, on suit la marée humaine pour rentrer à notre hôtel, une bonne douche chaude, un gros dodo et on est prêts pour récupérer notre van et partir sur les routes !