Previously in « Natnat&Mamax in Sydney » : on a rendu Fifi, on a marché, on est arrivés dans notre auberge de djeunz, on a vu Bondi Beach et Manly Beach, on a marché, on a vu le Harbour Bridge et the Opera, on a marché, on a fait des couchers de soleil, on a marché, on a mangé des pies chez Harry, on a marché et on s’apprête à remarcher.

Nouvelle journée que l’on entame une nouvelle fois de bonne heure, et on est contents car ce matin, on a le droit à du Nutella pour nos tartines au petit dej à l’auberge #approuvé-par-les-bouboules ! Enfin c’est une sous-marque, mais c’est dans ces moments qu’on se rend compte de la psychorigidité de certains qui ramènent leur propre pot de Nutella (LE VRAI) plutôt que de manger cette sous-marque et les gens comme nous, heureux comme des enfants. Fin de notre intro bouboule. On commence donc nos visites du jour par le jardin botanique, et on ne va pas vous mentir, si on avait pu y aller en rampant ou en se roulant sur le coté sans se faire juger, on l’aurait fait, car on commence à en avoir plein les pattes ! On a donc fait un benchmark de tous les bancs du parc pour les intéressés, et pour les autres, ben le parc est très sympa (débrouillez vous avec cet avis de merde et nos photos).

Après le jardin, direction l’Opéra pour une nouvelle salve de photos, mais cette fois ci de jour ! Et en vrai on n’y peut rien, on est attirés par lui comme Gerard Depardieu par la vinasse, mais cette fois ci on prend le temps de le regarder sous toutes les coutures et y a pas à dire, il envoie du pâté, et du pâté premium ++ !

Cette pause architecturale et le fait de parler de pâté nous a creusé l’appétit, on part chasser notre repas dans notre lieu favori pour les déjeuners : Woolworth (l’équivalant du Monop ici). On vous parle de ça parce que c’est là-bas qu’on y a trouvé notre drogue dose d’amour quotidienne : leurs cookies chocolat. Message personnel pour Maman Naatnat : il faut passer directement au paragraphe suivant. Fin du message personnel. On pense que ces cookies sont les meilleurs au monde. Enfin pour Mamax, Natnat les classe gagnants dans les gros cookies mous, du coup ce n’est pas la même catégorie que les cookies de Maman Natnat (bisous Mamou). Fin de notre pause bouboule.

Notre petite salade avalée et nos petits cookies engloutis sur les quais au soleil, on reprend la route pour aller traverser le fameux Harbour Bridge à pied. Il a deux points positifs et un négatif : les points positifs, c’est que c’est vraiment très beau et qu’on a une vue imprenable sur l’Opéra (encore lui), et ça permet aussi de côtoyer les gens qui le montent l’escaladent de près, c’est assez impressionnant ! Le point négatif c’est qu’il est suuuuper long à traverser (ou alors on a eu cette impression parce qu’on était au bout du bout des rouleaux !).

Arrivés de l’autre côté du pont, il y a un Luna Park. Luna Park, c’est en fait un tout petit parc d’attractions dans une ambiance un peu old school avec des assez vieux manèges (en comparaison de ceux que l’on connait en France), c’est très sympa (il y en avait un à Melbourne qu’on avait volontairement raté si tu te souviens bien jeune paddawan). Par contre, fait étrange, il n’y a QUE des adolescentes ! On ne sait pas si on est tombés au moment de la sortie scolaire du collège des filles du quartier à côté ou un enterrement de jeune fille géant de 14 ans, mais les seuls mecs qui sont dans le parc sont Mamax (et quelques autres touristes masculins qui ont accompagné leur demoiselle). Et des centaines d’ados dans des manèges, ben ça crie, ça crie aigu et fort, et ça piaille plus qu’à un concert des One Direction !

Nos jambes nous obligent à une pause forcée dans un parc avant de retraverser le (trop) long pont pour arriver dans le quartier de The Rocks. Quartier ô combien sympathique mais ô combien pentu, pile ce qu’on espérait ! C’est un peu le quartier historique de Sydney, sauvé des grattes-ciel par les habitants et qui a donc su garder son petit charme d’antan.

On profite d’être à côté du Musée d’Arts Modernes pour s’en mettre plein la vue se faire reconfirmer une 103 ème fois que l’art moderne, ce n’est pas pour nous. MAIS, on admettra volontiers la beauté du lieu et le plaisir qu’on a eu de s’assoir sur leurs nombreux bancs.

On ne sait pas si on l’a déjà dit, mais on est super fatigués de nos 3 jours. Il faut maintenant rentrer à l’hôtel, à pied, en s’octroyant des pauses de 20 minutes dans chaque parc que l’on croise, question de survie. C’est d’ailleurs durant ces pauses que l’on se fait une remarque saisissante : Est-ce que Zidane est connu par ici ? Y a t’il un test d’aptitude physique quand tu emménages à Sydney ? On se demande ça parce que l’on croise des joggeurs de partout ! Sur le pont, dans les parcs, sur les quais, dans les rues, même dans mon cactus il y a des joggeurs… Pour nous la course à pied, c’est connu pour être une passion aussi dévorante que l’art moderne, mais par contre nous ce qu’on aime, ce sont les pies/hots dogs de chez Harry, on s’en prend une avant d’aller nous écrouler dans notre lit après 17 nouveaux kilomètres de marche et à demaingue !

Nouvelle journée, et la mission aujourd’hui est : REPOS ! Déglingos qu’on est, on s’en fixe une deuxième dans la foulée : manger autant que possible de tartines de Nutella à l’auberge pour se mettre d’aplomb ! Soldat Natnat et Soldat Mamax réussissent tout ce qu’ils entreprennent avec succès pour le moment. On traine un peu à l’hôtel avant de nous rendre à la poste après 40 minutes de marche. Jusque là, ça va, on y va mollo-mollo. On fait un petit tour au Queen Victoria Building, une galerie commerciale de luxe pour bien nous rappeler notre état de voyageurs low-cost. Pas grand chose de plus à dire sur ce lieu, à part que Naatnat s’est fait juger du regard par une personne de type Asiatique car elle photographiait un peu tout dans le bâtiment #summum-de-la-honte.

On prend le métro (parce qu’on a une mission à respecter quand même !) avant de se taper 30 minutes de marche à la sortie pour nous rendre à « The Grounds of Alexandria ». Ca commence à ne plus faire trop mollo et la mission commence à se faire saborder gentiment. Sinon, pour décrire le lieu, c’est un ancien entrepôt reconverti en repère à influenceurs/hispters/vegans, on y trouve une mini ferme, un mini marché, des stands de food et du monde en pagaille à l’heure du dej. Ca comble notre mini côté bobo parisien, et on fait la queue pour se manger une tartine à l’avocat et un (délicieux) burger.

Si jusque là, la mission du jour tenait à un fil, il faut croire que le fil a complètement craqué et c’est à pied qu’on décide de rentrer à l’hôtel. On est jeunes et vaillants, nos jambes s’en remettront, et on espère que le caporal s’en remettra aussi de cette mission échouée. Après 1h30 de marche dans Surrey Hills (et comme son nom l’indique, ce n’est pas plat DU TOUT), on rentre faire une petite siestoune à l’hôtel, histoire de faire genre « on y va cool ».

Mais bon, foutu pour foutu, on repart à pied vers Darling Harbour et 45 minutes plus tard, on se récompense avec une boisson rafraichissante au soleil devant le port ! On traîne ensuite dans le tier-quar, on mange un morceau et on attend 20h30, car il est sensé y avoir un feu d’artifice d’enfer le samedi soir. On ne verra pas la queue d’une étincelle (loosers que nous sommes), on se contentera d’un mec sûrement revenu d’un voyage en Thaïlande qui fait les mêmes fireshows que l’on voyait sur la plage là-bas ! On se traîne jusqu’à l’auberge, et c’est avec 19km dans les jambes qu’on se couche en se disant que la mission a été un gros échec. Merci la journée repos !

Dernier jour à Sydney, on n’en peut plus, alors on ne fait rien de passionnant : checkout à l’hôtel, on organise notre périple en Amérique du Sud à la bibliothèque du coin, on mange dans un parc, on avale nos derniers cookies Woolworth (définitivement une des meilleurs choses que l’Australie a à offrir) et hop, direction l’aéroport, tout à l’heure on s’envole pour la Nouvelle-Zélande !