Réveil 6h30, à 7h on prend un délicieux petit dej et c’est parti pour l’aventure, round 2 ! On commence par un arrêt dans un désert au milieu des montagnes, avec la voie ferrée au milieu. Il fait encore une fois un temps magnifique, et le paysage est très très beau ! Voyez plutôt :

Nouvel arrêt, pour voir un panorama sur un volcan dont on a oublié le nom (et qu’on est trop flemmards pour aller rechercher le nom), mais qui était très beau aussi ! Voyez plutôt :

On repart, on ne vous précise pas les temps de route à chaque fois mais ça peut aller de 20 minutes à 1 heure. On ne vous parle pas de la route non plus, puisque de toute façon il n’y en a pas, c’est toujours de la piste plus au moins tracée ! Mais Super Mario conduit super bien, avec prudence et tout et tout. On arrive à une lagune avec une réflection parfaite des montagnes dedans, allez on va être originaux, c’est trop beau ! Voyez plutôt (ça va aller vite cet article comme ça hinhin) :

Nouvelle lagune ! Et cette fois, avec des flamants roses ! Oui oui oui, on est trop contents, on voulait vraiment en voir mais Mario nous avait prévenu qu’ils ont commencé à migrer pour aller se faire dorer la pilule dans des endroits plus chauds. Il y a encore des montagnes enneigées en fond, ça se reflète, les flamants roses vivent leurs vies et ont l’air de répéter une fanfare à marcher en rythme, il n’y en a pas beaucoup par rapport à la normale, mais on adore. Voyez plutôt (ça va on rigole !).

On repart, on croise des vigognes sur le chemin ! On les adore toujours autant, et Mario nous explique qu’elles se baladent toujours en famille et qu’elles sont faites pour résister au grand froid (alors qu’elles sont toutes fines !). Par contre il ne nous explique pas si on dit « UNE vigogne » parce qu’elles ressemblent toutes à des femelles #questions-existentielles ?

Une nouvelle lagune magnifique entourée de montagnes enneigés plus tard, on s’installe sur des rochers pour casser la croute à base de vigognes, flamants roses (c’est la blague préférée de Mario) poulet, pâtes et petits caramels, et c’est encore une fois super bon #mioum-mioum !

Après une petite sieste au soleil ( il fait quand même bien froid, pour vous donner une estimation on fait pipi ça fume !). D’après le thermomètre de la voiture, on oscille en -5 et 5 degrés dans la journée (enfin on croit, c’est en fahrenheit mais on a fait la converstion après), on reprend la route pour passer dans un passage étroit entre deux parois rocheuses, et là on revoit nos fameux lapins ! Ils aiment vivre dans les pierres, ils aiment bronzer au soleil, ils aiment aussi la nourriture que donnent les guides pour les attirer (tout comme nous en fait). Ça s’appelle des vizcachas, c’est comme un gros lièvre avec le museau écrasé et une queue super longue. On trouve ça trop mignon, on l’ajoute à la liste des animaux qu’on voudrait rapporter chez nous.

On repart pour s’arrêter à « l’arbre de pierre ». Bon ben c’est une grosse roche sculptée par le vent qu’on-dirait-un-arbre-maintenant au milieu de la neige ! On aurait préféré voir la roche en forme de coupe du Monde mais pas de chance, ce n’est pas sur notre itinéraire. Il y a plein d’autres gros rochers à côté, on ne sait pas trop comment ils sont arrivés là. Pas le meilleur arrêt mais ça reste sympathique.

On arrive ensuite à la Laguna Colorada, un des spots phares de l’excursion. Normalement elle est rouge sang (d’après Mario et les photos qui ont l’air toujours un peu retouchées), mais pas de chance, là elle est juste rosée (mais c’est déjà pas mal !), pas assez de vent et pas la bonne heure, un truc comme ça (on répète ce que nous a dit Mario, on n’y connait rien nous). Ça reste super beau mais on est déçus de ne la voir que depuis le mirador et de ne pas pouvoir descendre au bord. On voit les flamants roses de loin du coup, c’est toujours ça de pris !

On s’arrête après dans une zone géothermique avec plein de geysers qui fument vachement fort. Ca nous rappelle la Nouvelle-Zélande en moins puant ! On se balade au milieu des bassins d’eau bouillante et de boue qui « bloblotent », mais contrairement à la Nouvelle-Zélande, il y a 0 sécurité, on doit suivre nos chauffeurs comme on peut, sans glisser dedans. Mais les chauffeurs sont très marrants, ça a l’air de bien les amuser de faire cet arrêt, du coup ça nous amuse aussi.

Le soleil commence à descendre sacrement, on prend une route au milieu de la neige avec un vent de dingue. La Jeep devant nous crève, et en 20 minutes tout est réparé (grâce à Super Mario, il est trop fort notre chauffeur), on reprend la route dans la neige. On apprendra le lendemain qu’ils ont fermé ce passage juste après nous car le vent avait mis trop de neige sur la route. Ouf, petit Jesus bolivien a écouté nos prières !

On arrive à notre hôtel vers 18h, on est dans un dortoir de 6 personnes cette fois. On assiste à nouveau à un beau coucher de soleil, puis on attend le repas avec un thé et des gâteaux, puis on a le droit à de la soupe chaude, puis à des spaghettis bolo ! Trop la fête ! Comme d’hab, le soir à l’hôtel on ne retrouve que les 3 Jeeps de notre agence, c’est donc calme et bon enfant. On assiste par contre à un pétage de câble d’une des Française de 60 ans d’une autre Jeep, prétextant qu’elle avait froid et qu’elle voulait le poêle portatif près de sa table, elle s’est mise alors à gueuler sur notre pauvre Mario de manière super condescendante, ça a choqué nos petites Allemandes et nous on avait bien honte d’être français sur le moment :(

Notre hôtel est situé juste à côté de sources thermales chaudes. Du coup une fois le repas fini, Mamax est viré de la chambre pour que les filles puissent se mettre en maillot de bain (ha ces jeunes, Natnat a fait ça dans les toilettes en bonne vieille pudique), on marche vite dehors jusqu’à la piscine. Une fois là-bas faut se re-déshabiller (brrrrrr) mais une fois dans l’eau, le bonheur, le kiff, la joie, le plaisir ! L’eau est à 35-38 degrés, et on voit énormément d’étoiles, la voie lactée, la lune éclaire la montagne… Bref c’est vraiment magnifique, si on était pas 15 personnes non-lavées depuis plusieurs jours, ça aurait été le jacuzzi de luxe !

(On n’a pas de photo de ce moment du coup on remet un petit coup de flamants roses, parce qu’il n’y en a jamais trop !)

Une fois qu’on est bien réchauffés, on sort (brrrrr), on remet nos couches et on file direct au lit. La nuit sera fraîche mais comme la veille, avec notre duvet, puis celui prêté par l’agence, puis les 3 couvertures, les 2 paires de chaussettes, 2 pantalons, 3 tee-shirt, 3 pulls, le bonnet, les gants et l’écharpe, on sera bien (enfin c’est pour Natnat tout ça, Mamax ne dort QUE avec un tee shirt, un collant technique (hihi faut pas le dire c’est la honte) et des chaussettes !). On est à 4000 mètres, comme toute la journée quasiment mais maintenant on est des vrais bonhommes de l’altitude, on gère les montagnes comme jamais maintenant (bon à part qu’on a toujours 0 souffle, mais à part ça RAS).

(Idem que la photo juste au dessus, mais cette fois on remet la lagune !)

Le lendemain, on attaque la journée avec un petit dej de champion, des pancakes bien fluffy avec du dulce de leche, face à un magnifique lever de soleil sur la lagune #le-bonheur.

On décolle à 7h50, direction le désert de Dali. Il se nomme ainsi car ça ressemble aux paysages qu’il peint, tout simplement (dommage, on aurait bien aimé un truc un peu plus fifou).

On enchaîne avec deux nouvelles lagunes, la « Verde » et la « Blanca ». Pô de chance, la « Verde » ne sera ni verte ni une teinte qui lui ressemble, toujours à cause du vent et de la lumière (on va finir par croire que Mario se fout de notre gueule avec ses noms de lagunes !). Bon la « Blanca » est blanche mais vu que tout autour de nous est blanc, c’est un peu moins impressionnant, c’est juste que la lagune est gelée quoi (on sait bien joué les mecs blasés nous). Ca reste très beau quand même. Avec tous ces paysages magnifiques, on se demande pourquoi il n’y a pas plus de cinéastes qui viennent tourner leurs films ici, ça vaut bien la Nouvelle-Zélande ! Mais bon après on a les doigts gelés s’ils restent plus de 10 secondes hors du gants, donc on a une partie de notre réponse on imagine.

Mario nous conduit ensuite à la frontière « Bolivie-Chili », et ça sera là la fin de notre aventure en Bolivie ! C’était bien cool, et c’est 3 derniers jours, c’était le dulce de leche sur le pancake !