On a dit « au revoir » aux Moaïs, à Léa & Rémy, à la vie d’hippie-des-pieds et surtout à la pluie, pour nous (re)diriger vers Santiago de Chile. D’ailleurs, si vous tombez sur une map monde, on vous laissera admirer ce magnifique trajet « Auckland – Santiago – Ile de Pâques – Santiago », à montrer dans toutes les écoles d’itinéraires bien conçus. Ce petit voyage en avion nous refera reperdre 2 heures de nos vies à cause du décalage horaire, on arrive à 23h à Santiago, et le Routard nous met clairement en condition : « Hey les mecs, faites pas les cons, prenez des taxis sécures, de un parce que les taxis vont très certainement vous la mettre à l’envers, et de deux parce qu’il se peut que certains quartiers la nuit soient craignoss ici » (on est sur de la paraphrase hein) (on est aussi sur de la sortie de figure de style de bac L hein). Notre étiquette de « petites chattes » n’est plus trop à démontrer ici, et ce sera donc à bord d’une navette qui fait du porte-à-porte que nous rejoignons notre guesthouse. Et en arrivant, notre premier réflexe sera de … bouffer de l’Internet comme si on n’en avait plus bouffé depuis 2 ans. On se rend littéralement compte de notre état de drogué. « – Bonjour, nous c’est Natnat et Mamax, cela faisait 3 mois que l’on n’avait pas touché à un bon wifi, on s’est refait la cerise en une soirée et fait des fucks à Hadopi. – Bonjour Natnat et Mamax ». Puis dodo (quand même).

Le lendemain matin, il est temps d’aller découvrir un peu la ville, mais pas avant d’aller taper dans le petit dej buffet de notre hôtel (pour le prix qu’on paye !) (en vrai s’pas cher, mais on est français, se plaindre des prix fait donc parti de nos facultés). Natnat se découvre une nouvelle passion pour le dulce de leche (sorte de lait concentré avec un petit goût de caramel) (le bonheur en soit) (et on n’est pas encore en Argentine) (parce qu’à la base ça vient de là) et Mamax pour la faculté à trouver de la place pour bouffer tout ce qu’il voit. On part donc le ventre rond se balader dans Santiago, avec option soleil, à vadrouiller comme bon nous semble. On a une impression de retrouver un peu de Paris ici dans ces grandes artères et dans les nombreux passages piétons, c’est très chouettos, ça nous fait un bien fou.

On fera la route à pied jusqu’au cerro Santa Lucia au milieu de la ville (note pour vous-même : « cerro » se traduit par « colline », ça risque de vous être utile pour le prochain article), c’est franchement très sympa, et on ne comprend toujours pas pourquoi notre Routard s’entête à nous dire qu’il n’aime pas cette ville plus que ça, parce que nous on adore tout. Bon clairement, la ville est surpolluée, on voit très mal les montagnes andines qui encerclent la ville, on revit nos heures sombres des visites de grosses villes chinoises, mais ça reste tout de même très joli !

On trainarde ensuite près de la plaza de Armas et on découvre l’une des spécialités du coin : l’italiano. On ne parle pas trop bouffe dans nos articles, mais on pense faire une exception pour le Chili, parce que c’est quelque chose… #les-rois-du-teasing. Pour cet article, on va donc parler de l’italiano : il s’agit d’un hot-dog (ou « perro calitente »  comme on dit par ici, ce qui nous fait assez rire #joue-là-comme-les-canadiens-qui-traduisent-tout) (on s’imagine en France, le « Hey Thérèse, 2 chiens-chauds pour la table 2 »)  chilien qui se compose donc d’une saucisse dans un pain (jusque là, c’est un chien-chaud classique), et puisqu’on adore les tomates au Chili, on rajoute une dose de tomates découpées en dés au dessus, et puisqu’on adore l’avocat au Chili, on rajoute une grosse dose de purée d’avocat sur le dessus, et puisqu’on adore le gras au Chili, on rajoute des (très) gros filets de mayo sur le tout and voilààà. Le rouge des tomates, le blanc de la mayo et le vert de l’avocat, on ne vous fait pas un dessin pour trouver de quel drapeau il s’agit ? Voilà, on aime beaucoup cette spécialité, ce n’est pas cher et c’est très bon (un peu gras mais on se dit qu’on mange des tomates et de l’avocat) !

Bref, fin du repas, fin de la petite balade dans Santiago, on a assez rougi par le soleil, on repart se reposer à l’hôtel, retrouver notre Internet et surtout peaufiner nos futurs itinéraires en Amérique du Sud. On ressortira le soir tout de même pour aller tester une nouvelle spécialité locale : el pastel de Choclo ! Et ouais, deux spécialités en un article pour le même tarif bande de veinards ! C’est un genre d’hachis-parmentier avec une base de viande hachée (nous on pense que cette « base », c’est José en cuisine qui met tout ce qu’il trouve sur la table de travail, il mélange et ça fait la « base de viande » comme ils disent) recouvert d’une couche de crème de maïs, tout cela gratiné au four, c’est délicieux #ah-oui-certainement-je-vais-vous-prendre-une-crêpe-au-sucre. On teste aussi des nouvelles empanadas, cuites au four, c’est moins gras, pas cher et super bon !

Vous devez vous dire « Ben si votre visite de Santiago se résume à de l’Internet, de la bouffe, une colline et une place, vous ne vous êtes pas foulés les canards », et vous avez raison, mais on revient dans 4 jours ici pour passer un peu plus de temps à visiter, on dira donc que là, on était sur la mise au vert (avant d’entamer l’échauffement avant le match avant la troisième mi-temps). Allez, dodo, demain on a un buffet qui nous attend un bus qui nous attend pour nous rendre à Valparaiso !