Fini l’Inde, place à la Chine ! Après 2 avions, 9h de vol, un choix difficile dans les films proposés, une escale de 2h à Hong Kong, 2 repas dans les airs et pas beaucoup d’heures de sommeil, nous voilà arrivés au pays des pandas !

On passe les douanes sans trop d’encombres, on récupère nos bagages et nous voilà partis mon kiki ! On va vite s’en rendre compte, Pékin c’est grand, trèèèès grand (rien que pour aller chercher nos bagages il faut prendre un mini métro par exemple).

On a passé 3 jours à Pékin, on a fait plein de trucs, et tout raconter en mode chronologique et détails sera aussi long que de faire un changement dans le métro Pékinois, du coup, on regroupe en grandes parties !

La Chine, rien à voir avec l’Inde !

Oui on sait, ce n’est pas bien de comparer, à part peut être les 2 plus grosses populations du monde et manger du riz à toutes les sauces, les 2 pays n’ont rien en commun. Mais on ne peut pas s’empêcher, on arrive de 20 jours en Inde après tout, et quel contraste ! Il y a des grandes routes, presque aucun klaxons, des trottoirs tellement grands qu’en Inde, il y aura déjà 4 tuktuks dessus dans les deux sens, des boutiques, des restos… On est beaucoup moins fixé, et surtout on sent qu’on ne va pas se faire arnaquer en tant que touristes ici, parce que les Chinois sont déjà tellement consommateurs et friands de tout, ils se débrouillent entre eux pour faire tourner leurs petits business. Et surtout, ils ont tous des iPhone plus récents que les notres, des appareils photos bien plus gros, on n’a pas l’impression de se balader avec 2 ans de salaire des gens autour de nous, comme c’était le cas en Inde.

Ce qu’on a visité

La Colline de charbon

Colline qui est réputée pour avoir une vue sur la Cité Interdite. On a fait ça en arrivant le premier jour : il ne fait plus trop jour, on traverse le jardin à toute allure et on monte la colline en 2/2. En haut, au niveau d’un petit temple, il y a un monde fou, c’est incroyable ! Un concert de Beyoncé sans Beyoncé. Et effectivement on a une jolie vue sur la Cité Interdite, mais quand on fait le tour du temple et qu’on se retrouve à l’Ouest, on comprend la luminosité descendante. Le soleil est caché derrière une épaisse couche de pollution et il disparaît bien vite. Il n’est que 17h ! On profite du jardin en redescendant et on se paye même une petite Tsingao ! #foufous

Houhai Lake

On s’est baladé là 2 soirs, et il y a un peu 2 salles 2 ambiances autour de ce lac. Une première partie plus festive où toutes les devantures près de l’eau sont éclairées et se reflètent, c’est super sympa ! Il n’y a que des bars et des restos dans ce coin là, et on ne sait pas si c’est parce que c’était le week-end, mais dans chaque établissement, il y avait un mec ou une nana ou un groupe qui chantent. Il y a vachement de monde mais l’ambiance est assez paisible et très sympa. A côté, il y a une rue avec plein de petites boutiques qui nous font beaucoup penser aux marchés de Noël en France : elles vendent que de la bouffe ou des trucs inutiles ! Et la deuxième partie du lac, bien plus calme, où les pêcheurs, les chanteurs amateurs et les petits vieux qui dansent se retrouvent.

Le village olympique (ou « Le moment nostalgie pour Mamax »)

On a fait ça en revenant de la muraille, le bus s’y arrêtait et coup de chance, on voulait le voir (enfin « on », Mamax surtout) ! On voit le « cube d’eau », le stade « nid d’oiseau », la flamme olympique, et on cherche tous les français parmi la liste des médaillés #cocorico ! Mamax est tout content, il regrette de ne pas être avec son cousin Bastien qui aurait sans nul doute plus apprécié la visite que Natnat, pour qui, pardonnez-nous l’expression, ça lui en touche une sans bouger l’autre.

La Cité Interdite

Au programme du deuxième jour ! C’est l’ancien palais impérial des grandes dysnasties chinoises. Il y a énormément de monde mais c’est quand même très beau, très bien conservé (même si on ne peut pas rentrer dans la plupart des bâtiments),  on arrive même à s’éloigner du monde dans les petites rues sur les côtés. C’est super grand, et on adore les toits recourbés ! Après la Cité, on va dans le parc Beihai à côté, qui est très mignon. Mais le temps n’est toujours pas avec nous, il y a un brouillard de dingue qui écourte pas mal notre tour du jardin.

Le marché aux puces

La pluie étant arrivée, on décide d’aller voir le marché aux puces, qui apparemment est couvert. On arrive du mauvais côté et on voit des mecs qui remballent leurs petites affaires sous des mini-parasols. On se dit ok, ça valait vraiment pas le coup. Puis on voit un peu après un préau avec des gens qui vendent des livres et des affiches de Mao et du Che, on se dit que c’est un peu plus cool, mais que bon, 30 minutes de métro et 15 minutes sous la pluie (parce qu’on en a un peu chié à le trouver ce lieu), c’est pas franchement ce qu’on escomptait ! Et finalement on arrive au immense hangar où se tiennent les puces, et là c’est très sympa !! Des centaines d’allées, avec des objets en tout genre : pinceaux, pierres, objets en bois, baguettes, décos, perles…

Le temple du Ciel

Programme du 3ème jour, malgré la pluie qui est bien là, on y va quand même. Le lieu est constitué de plusieurs bâtiments mais surtout d’immenses jardins, qu’on ne pourra malheureusement pas apprécier, vu qu’il crache comme vache qui pisse. Dommage car le tout était très joli !

Les deux photos ont été prises avec l’iPhone parce qu’impossible de sortir le reflex vu la pluie :(

La grande muraille

Pour suivre nos péripéties sur la muraille, rendez-vous sur cet article, on détaille tout minute par minute !

Ce qu’on a remarqué

Le métro à Pékin

Pékin est immense, et on ne peut malheureusement pas tout faire à pied. On doit donc prendre le métro, et fatigués comme on l’était, on se dit que c’est pas mal, ça nous reposera. Mais tout est tellement grand ici, rien que pour descendre et atteindre le quai, ça prend 5/10min, pareil pour les changements, ça monte, ça descend, il n’y a pas toujours d’escalators, on doit passer son sac à un contrôle de sécurité à chaque fois, il n’y a quasiment jamais de places assises, bref, c’est usant ! Après on arrive bien à se repérer et on adore les petites télés qu’il y a sur les quais et dans les rames (il nous en faut peu hein). Il y a de tout : des clips, des pubs, les meilleurs buts au foot, des vidéos gags, des vidéos d’animaux et d’enfants, des recettes de cuisine, des tutos sur tout et n’importe quoi… Une fois, c’est donc totalement fascinés par la création d’un panier avec des bandes de tissus feutrés qu’on a failli rater notre arrêt !

Les Chinois

Les Chinois sont très gentils, ils ne nous arnaquent pas, mais au moment de l’attribution des bonnes manières, ils sont clairement passés à la trappe ! La politesse et la courtoisie ne sont pas clairement les priorités ici. Dans les lieux publics, ça pousse, ça double, ça se met devant toi qui essaye de prendre une photo, ça crie, ça se balade en ne regardant les choses qu’à travers son portable en haut de la perche à selfie…

Après, ils rotent et crachent tout le temps ! Ca nous rend dingue, on ne peut pas passer 30 secondes sans entendre une toux, un « craaouueu » suivi d’un beau crachat.

A table, pas de bon principe « c’est la fourchette qui vient à ta bouche et pas ta tête qui descend », mais ils sont couchés sur leurs assiettes et engloutissent leurs plats en faisant plein de bruits de bouches (Mae tu deviendrais folle !). Ils sont aussi très friands de graine de tournesol, ils mangent ça tout le temps dans le train ou les salles d’attentes, ça fait un bruit pas possible.

Et pour finir, apparemment les écouteurs ils ne connaissent pas, ils ont tous le sons sur le portable à fond, regardent des vidéos tout le temps, bref rien de bien méchant mais c’est un poil irritant.

Mais à part tout ça, on les adore les Chinois, ils ont toujours l’air heureux et ils rigolent tout le temps.

La nourriture

On sent qu’on va se régaler ici ! On adore tout ce qu’on mange, les raviolis, les nouilles, les soupes… Après avoir mangé végétarien en Inde, on refait le plein de viande ! Pour nos 2 midis à Pékin, on est allés dans des sous-sols de centre commerciaux, où il y a plein de stands de bouffe. Il faut payer une carte avec le montant qu’on veut dessus, puis on passe d’échoppe en échoppe choisir ce qu’on veut, en payant avec la carte. Les bouboules que nous sommes adorons ce principe !

Se repérer

Globalement, on galère ! Il y a peu de panneaux en anglais, même les guichets pour acheter ses tickets pour la Cité Interdite sont mal indiqués. On a aussi du mal avec les distances par rapport à l’échelle des plans, et pour trouver le resto qu’on veut, ce ne sont jamais les mêmes idéogrammes que sur notre guide.

La pluie

On l’avait évité en Inde, elle nous aura bien tenu compagnie à Pékin. Il n’y a pas de trottoirs ici, du coup il y a des énormes flaques d’eau partout. On s’est transformé en Monsieur et Madame Classe-et-Discrétion : Mamax le sac à dos et le K-way par dessus, en mode tortue, et Natnat des sacs plastiques autour de ses chaussettes pour éviter de trop prendre l’eau dans ses chaussures. 100% classe française !

On a beaucoup aimé Pékin, c’est moderne, c’est grand et c’est très diversifié ! Comme toujours, on préfère les petites rues un peu plus traditionnelles, et on a super hâte de partir dans la « campagne », direction Pingyao !