Après 1 mois passé en Chine, il était temps de changer de décor de carte postale ! Nous partons donc pour 5 jours à Hong Kong !

C’est depuis Kunming qu’on prend notre avion. A l’enregistrement des bagages, on apprend que notre avion aura 40 minutes de retard. On était déjà pas mal en avance, on se dit que ça nous laissera le temps de mater une série, écrire des articles et surtout, écumer tous les restos de la zone avant l’embarquement (notre petit plaisir !). Après une heure de contrôle de sécurité, fouille, douane et tout-le-tralala, il est temps d’aller se sustenter, et là… PAS UN RESTO ! Enfin si, UN resto. Résultat : les champions que nous sommes quitterons la Chine avec les plus mauvaises nouilles et raviolis qu’on ait jamais mangé, et les plus chers :( On est contents !

L’heure de l’embarquement arrive à grand pas, la classique file indienne se met en place, les classiques Chinois essayent de gratter des places dans la file, et on nous apprend que tout le monde peut aller se rassoir : l’avion aura encore pas mal de retard… On décollera finalement avec 2h20 de retard, et la durée de vol étant de 2h20, on est donc partis à l’heure où on devait arriver ! On est contents (bis) !

Le vol se passe bien et la nourriture à bord nous redonne même le sourire (on n’est pas difficile, une glace Haagen Dazs et on oublie tout). A l’atterrissage, il est temps de faire notre petite routine comme à chaque arrivée dans un nouveau pays :
1 – On passe l’immigration.
2 – On récupère nos bagages.
3 – On échange notre monnaie restante dans la devise du nouveau pays (quand on a mal géré les sous les derniers jours).
4 – On retire des sous.
5 – On achète notre carte de transport et on prend le métro, sinon on cherche un taxi/tuktuk/cariole, en fonction du pays.

A Hong-Kong, tout se passe sans problème, en 15 minutes les 4 premières étapes sont faites ! On a l’impression d’être devenu des pros. On prend le métro pendant 40 minutes, et on arrive dans une cour entourée d’énormes tours, on lit sur les panneaux que l’on croise « Ritz », « Carlton », on sent que nous, nos t-shirts qui puent et nos 2 gros sacs de backpackers sur le dos, ne sommes pas à nos places ici. On est un peu perdus, mais à la différence de la Chine, c’est qu’ici ils parlent presque tous anglais, et niveau communication, c’est quand même appréciable. On se fait donc aider par une gentille jeune fille qui nous indique la marche à suivre pour retrouver notre monde, celui des pauvres :( Il est assez tard, les sacs sont lourds, il fait chaud, on a 30 minutes de marche pour aller à notre hôtel, mais on s’en fout, on marche au milieu de ce qu’on était un peu venu voir : des énormes buildings éclairées de partout.

Après ces 30 minutes, vient le moment où on arrive enfin devant l’immeuble de notre hôtel, le « Micro Hôtel ». Dans les séries US, il y a toujours ce moment où un mec va chercher sa dose de drogue dans un immeuble craignos en passant par des couloirs sombres où camés et prostituées errent avec une lumière au fond du couloir qui clignote et qui stresse tout le monde. Ben c’est notre immeuble. C’est très glauque. Et quand ce même mec de la série US se fait chopper, il arrive dans une prison qui ne mesure pas plus de 6m2, sans fenêtre, avec juste la place pour un lit, une mini table de nuit et c’est tout. Ben c’est notre chambre. Enfin faut rajouter un micro-coin toilette/douche de 1m2 où tu dois t’assoir en biais pour faire ce que tu as à faire. C’est un peu plus coloré tout de même que dans une prison, mais c’est très rudimentaire. Et tout ça pour la modique somme de beaucoup-trop-cher €. Ah et petite particularité architecturale : on entend la route comme si on était en dessous. On va donc passer 5 nuits dans un cagibi avec l’impression de dormir sous un pont et des sacs à dos qui font la moitié de la pièce. Et cherry on the cake, on a l’immense chance de tomber malade pendant ces 5 jours. Tant qu’à faire, autant être malades dans l’hôtel le plus pourri du voyage, sans fenêtre ni espace ni air frais ni PQ illimité ni quoi que ce soit qui amène amour et réconfort. On est contents (ter) !

Après une bonne première nuit de sommeil Après une première nuit de sommeil Après notre première nuit, il est temps d’affronter la ville. Hong Kong est un vaste territoire avec tout un tas d’îles qu’il est assez facile de rejoindre par métro (pour les principales) ou par ferry (pour les plus lointaines). On part donc dans un premier temps à la découverte du côté campagne de Hong Kong.

L’île de Lantau

Il s’agit de l’île où se situe l’aéroport et Disneyland, mais on a résisté à l’envie de rencontrer Mickey pour à la place aller rencontrer le-plus-grand-Bouddha-assis-en-bronze-du-monde, et ainsi causer avec lui pour concevoir d’un pack « 0 galères » pour le reste de notre voyage. Après 30 minutes de métro pour rejoindre l’île et 30 minutes de bus, on tombe sur le départ d’une course de 2km qui rassemble jeunes et anciens.

De premier abord, on trouve ça marrant, les tout-petits qui courent et se donnent fond, et les vieux derrière qui font ça en marchant, ça nous fait rire. On avance un peu et on se rend compte que la course passe par les marches qui amènent jusqu’au Bouddha. On trouve ça tout de suite un peu moins drôle, « font chier ces gamins à vouloir courir aujourd’hui ! ». Du coup, on visite le monastère qui se trouve 100m à côté. Il est mignon mais il n’y a pas grand chose à voir non plus. On arrive finalement à monter au Bouddha par une route dérobée sur le côté, c’est moins impressionnant que par les marches, mais moins fatiguant aussi ! De là on a une jolie vue sur la mer, les montagnes, les gens qui courent et sur ce gros Bouddha, qui est plutôt pas mal, il faut l’avouer.

On reprend ensuite le bus pour nous rendre au village de Tai O, petit hameau de pêcheurs. C’est minuscule, il n’y a qu’une rue et des maisons. Le principal intérêt de ce village, ce sont les maisons sur pilotis, et le fait d’être près d’un spot à dauphins roses (oui oui, ils sont roses). Il y a des croisières de 20 minutes qui font le tour des maisons et la sortie en mer. On tente le coup, on aura peut-être plus de chance qu’avec nos tigres en Inde. On embarque sur notre bateau, on fait le tour des maisons sur pilotis, c’est mignon, mais nous on veut voir les dauphins ! On part enfin en mer, notre petit bateau se soulève pas mal sur les vagues, on n’est pas super rassurés. Mais on ne va pas très loin, on s’arrête un peu, on guette l’horizon. Sans succès. Des fois on croit voir un truc, mais non fausse joie, ce n’est que l’écume de la mer. Décidément, on aime bien payer pour ne PAS voir les animaux !!

Ainsi s’achève notre petite escapade sur l’île de Lantau. On aurait peut-être dû aller à Disney, c’est moins dépaysant, mais Mickey est sans doute plus facile à voir qu’un dauphin rose !

L’île de Lamma

Pour accéder à cette île, ça se fait en ferry. Ferry c’est un grand mot, c’est plus un gros bateau qui ressemble aux speed boat qu’on avait pris en Grèce, et on n’en garde pas un très bon souvenir ! Heureusement ça secoue moins, et c’est très rapide, on a compté, ça fait un peu près 1 dollar hongkongais par minute #le-temps-c’est-de-l’argent

On débarque sur l’île, le premier village est minuscule mais plutôt mignon. On achète des provisions dans une mini épicerie de façon un peu surréaliste : il n’y a personne dans la boutique, et il y a juste une caisse en libre service faite avec les moyens du bord (c’est à dire peu de moyens). On ne comprend pas vraiment comment la bête marche, et c’est alors qu’un mec nous crie dessus depuis l’arrière boutique pour nous expliquer la marche à suivre… On l’aime bien ce gentil monsieur (en fait pas vraiment), mais on ne comprend du coup toujours pas l’intérêt de ce système si c’est pour être là derrière.

On commence notre petite randonnée, avant d’arriver sur une plage très mignonne (si on oublie la centrale électrique en fond). Il n’y a pas grand monde, pas vraiment de soleil non plus, mais il fait bon, c’est le pied, dans tous les sens du terme : Natnat met les pieds dans l’eau, on mange les pieds dans le sable et on kiffe.

La randonnée se poursuit, en passant dans les collines qui longent la côte. C’est mignon, calme et apaisant. On arrive à l’autre village, tout aussi petit, il n’y a rien à faire et on attend le ferry pour rentrer. On était pas au top ce jour là et cette petite journée à la mer nous a un peu remonté le moral !

Victoria Peak

Ce n’est pas la vraie campagne mais c’est quand même bucolique, c’est la colline qui surplombe Hong-Kong, et du coup, c’est LE spot où il faut aller si tu veux avoir ta photo souvenir que tous les autres touristes ont déjà faite avant toi. On monte en bus tout en haut, on arrive alors au point de vue en question avec une vision panoramique en contrebas sur le port, la baie, les buildings et la pollution. Il fait encore jour, c’est très sympa.

On fait une petite balade d’une heure pour faire le tour de la colline. C’est plus un prétexte pour patienter que le soleil se couche que pour marcher, parce que cette mini-rando n’a rien de particulière, à part le fait de croiser des Hong-Kongais sapés comme s’ils allaient courir le marathon, alors qu’ils marchent comme nous autour de la colline (et qu’on se le dise, ça ressemble pas au Mont Huashan, mais plus au tour du pâté de maison que tu fais les soirs d’été pour digérer ton repas, avec un petit pull autour du cou). Après ce petit tour, on revient donc à notre poste de surveillance sur la ville, la nuit commence à tomber (ahhhh!), et la vue est encore plus belle que de jour, on ne voit plus la pollution mais les lumières aux fenêtres et c’est trop beau !

Rendez-vous maintenant dans le prochain article pour le Hong-Kong côté ville !