Roadtrip « Nouvelle-Zélande »
Jour 7 • 234km

Nouvelle journée pour une nouvelle région ! Aujourd’hui, on découvre les Catlins. Enfin d’abord on fait une petite pause wifi sur le parking de la bibliothèque de Balcutha (ville qui n’a rien d’indien à part la consonance de son nom si jamais ça vous intéresse). En fait nan, rectification : d’abord on profite du super lever de soleil qui nous est proposé depuis notre camping !

On continue en prenant la « scenic road », c’est une route qui est sensée être très belle. On voit des petites montagnes, des moutons, des vaches, Mamax dira que ça ressemble à l’Auvergne, mais bon en vrai c’est quand même très beau !

Première visite de la journée : « Matai falls ». Bon rien de foufou, mais la promenade est sympa, la cascade sympatoche. NEXT.

Avant la prochaine visite, pause repas, on mange à Papatowai (towai towai Papatowai), parce que le nom du bled est rigolo. Allez NEXT pour de vrai.

2ème visite : « Florence Hill Lookout » ou « Florence (Forresti) Hill Lookout » pour ceux qui aiment l’humour Natnat&Mamax. Vue sur une baie, sympatoche, toujours rien de foufou, c’est une belle plage où on ne peut pas se baigner parce qu’on se caille trop les miches et parce qu’on n’a pas de douche dans notre van ! Trop dure la vie, NEXT !

3ème visite : « Cathedrale Cave », mais faux arrêt, c’est fermé, faut venir avant 11h, avant la marée haute. Allez NEXT.

3ème visite bis : « McLean Falls ». Un ton au dessus de « Matai Falls », c’est 40 minutes de marche, les promenades dans la forêt vers les cascades sont toujours aussi pittoresques. Natnat a un petit épisode gastrique dont elle seule a le secret, elle restera dans le van le temps que son bidon se remette d’aplomb. NEXT !

4ème et dernière visite : Curio Bay. C’est un zoo sauvage et gratuit, mais où t’es loin d’être sûr de voir des animaux. Et des animaux, il y en a : baleines, orques, lions de mer, pingouins, dauphins, oiseaux, escargots… On oublie déjà les orques et les baleines, on sait que l’on a AUCUNE chance. On teste la plage des dauphins où parait-il, on peut nager avec. Bon, l’eau est glaciale, et les seules personnes dans l’eau ont leur combinaison. A première vue, aucun dauphins… On voit un groupe de surfeurs au loin, on se dit que ça nous fera une balade sur la plage. Eh ben sachez que si vous venez ici, les gens sur les planches de surf ne sont pas vraiment ici pour le surf (on pense que certains ont à peu près le même niveau que nous…), mais pour être au plus près des dauphins. Et alleluia, on arrive enfin à voir ces fameux dauphins Hector, plus petits que la normale. Natnat en verra même un sauter, on vous laisse les photos pour apprécier tout ça.

(haha, on vous a dit que l’appareil photo était en grève ?! Mais bon, on vous jure on en a vu, faut un peu d’imagination quoi !).

On va voir la « forêt pétrifiée », nouvelle curiosité scientifique. Ce sont des arbres qui sont pétrifiés dans la mer depuis des millions d’années, et ce par un phénomène inexplicable. Ca laisse Mamax perplexe, c’est ni plus ni moins des rochers dans l’eau avec des troncs d’arbres au milieu. Cela a beau être un phénomène géologiquement incroyable qui se présente devant ses yeux, il reste plus impressionné par la congélisation carbonique de Han Solo dans Star Wars que ça.

On se balade dans le coin, on profite du « beau » temps, des beaux points de vue avant de nous lancer dans notre activité nocture !

Il nous reste donc la dernière chose à faire ici, et c’est sortie de nuit ce soir, on va voir les pingouins. Il faut qu’on vous debrief avant de vous expliquer la soirée : ces pingouins sont une espèce très rare, ils ne se trouvent qu’en Nouvelle-Zélande et leur petite particularité, c’est d’avoir les contours des yeux jaunes. Pour les voir, il faut y aller au coucher du soleil, au moment où ils rentrent de leur journée de pêche (bon ça c’est un peu comme tous les pingouins). Bref, ça sent clairement le rajout d’une ligne dans notre liste de « la Communauté des Râteaux », mais on décide de mettre toutes les cartes de notre côté, du coup on y va assez tôt, c’est à dire pratiquement 1 heure avant le coucher de soleil, au cas où un pingouin aurait posé ses RTT et rentrerait plus tôt du taff.

Eh bien il y a déjà pas mal de monde sur place, et jusqu’au coucher du soleil, ça continuera à s’amasser près de la corde qui permet de laisser les pingouins à une certaine distance pour ne pas les effrayer. Et là rien. Pendant 2 heures. 2 HEURES. Il n’y a plus de soleil, il y a beaucoup de vent, on a froid. Mais on n’a pas envie de craquer, on arrive à un moment où on se dit : « Bon ça fait chier d’avoir attendu aussi longtemps pour rentrer maintenant et tout rater ». Il fait nuit presque noire, ça commence gentiment à partir à coté de nous. Il est 20h15, on se dit « allez à 20h30, on bouge ». A 20h26, on regarde l’heure, « encore 4 minutes et on se casse ! ». Et là, sorti de nulle part, c’était écrit, c’est pas un hasard, voilà pas qu’une petite tâche blanche sort de l’eau tranquiloo, mais genre à 60 mètres (soit très loin). Pour voir des dauphins en plein jour, c’est déjà compliqué pour Mamax, alors pour voir des pingouins de même pas 1 mètre qui se trouve à 60 mètres de nous dans la nuit noire, c’est mission quasi impossible. On ne vous parle même pas du défi de prendre ce genre de truc en photo (d’ailleurs sur la photo on dirait qu’il fait encore jour mais c’est juste un petit coup de Photoshop, en vrai il faisait sombre !)… Bref, on peut juste vous dire qu’on en a vu un, mais pas vraiment conquis de notre sortie nocturne (pour ne pas dire désappointés).

Il est temps de rentrer, dans la nuit noire. Notre camping gratuit convoité se trouve à un peu moins de 30 minutes, et pour corser la chose, le quasi totalité de la route pour y aller n’est pas goudronnée et pleine de graviers et de mini-vagues. La définition de « kiffade » en soit. On croise tout ce qu’on a pour ne pas crever à ce moment-là et ne pas croiser d’animaux. On réussira le premier, mais pas le deuxième : on croisera en effet un mouton mais qui se poussera gentiment de lui même, et un genre d’opossum (qui s’appelle « possum » ici) qu’on esquivera au dernier moment. Dit comme ça, on se croirait dans Mario Bross, mais sur le moment, petites chattes qu’on est, on serre pas mal les fesses. On arrive donc au camping (alleluia) où la moitié des gens dort, une petite partie mange et la dernière s’enfile des bières. Une soupe, et au lit les anciens, il est AU MOINS 22h, on n’a plus l’habitude !