Roadtrip « Nouvelle-Zélande »
Jour 6 • 152km

La nuit fut fraîche, mais on commence à avoir l’habitude. En fait, la Nouvelle-Zélande, c’est une glacière géante avec un soleil qui ne va pas te rechauffer mais qui sert juste à te dire « t’as de la chance, t’aurais pu avoir de la pluie ». Bon ce n’est pas que ça, c’est aussi des magnifiques levers de soleil sur la mer ! Il fait froid mais c’est beau bordel !

Allez on quitte la belle plage et le beau lever de soleil pour aller au « Moeraki Boulders », curiosité géologique du pays, et nous la géologie, on aime ça ! Non s’pas vrai, mais bon ça a l’air marrant, alors on s’arrête. On arrive en même temps qu’un car de vieux, quelle chance ! Natnat bougonne (encore) parce que son appareil déconne (encore) (en vrai la situation est alarmante, il a de plus en plus de mal, on implore le petit Jésus de le faire tenir jusqu’à la fin du voyage mais bon…). Il faut venir à marée basse pour bien voir ces cailloux tout ronds, et une fois que les vieux ont décampé, on a la plage pour nous tout seuls et le lieu est sympa !

Après cette affaire rondement menée (rapport aux cailloux ronds, toussa toussa), on file vers Dunedin (Zidane) (bon faut prononcer « Dunedine » pour que la blague marche !), et on commence par la Baldwin Street (Alec de son petit nom), qui est dans le Guinness Book pour être la rue la plus pendue du monde (arrêtez-nous, on ne peut pas s’empêcher de faire des blagues entre parenthèses). Nous on pense qu’elle devrait figurer dans le livre des records pour être la pire rue du monde pour ses habitants : une inclinaison à 35 degrés qui fait de chaque pas un effort intense et rend toute activité impossible, et surtout, il y a une cinquante de Chinois par demi-heure, et les Chinois ça parle très fort, ça rote et ça prend des milliards de photos. Bref, on espère que les habitants de la rue ne payent pas cher leurs loyers !

Bon après la rue en soit n’a rien de foufou, quelques jolies maisons et ça permet de faire quelques photos rigolotes, et de se placer sur au moins 100 photos de Chinois. On se gare ensuite pas loin du centre ville, qu’on rejoint à pied.

On passe par la magnifique gare ferroviaire, un petit marché du samedi matin où l’on croise tous les mangeurs de graines du coin, parfois en scandales, parfois pieds-nus, on aime bien les gens pieds-nus, on a l’impression de voir des vrais hobbits. Mais l’ambiance y est très cool !

On continue notre visite de la ville, on se fait du mal en allant dans la boutique de l’usine Cadbury (le Milka d’ici ! On pouvait visiter l’usine mais Mamax nos portefeuilles n’ont pas voulu. On se contente de prendre un shoot d’odeur de chocolat et on s’en va), on erre un peu dans la ville et on mange dans le van avant de céder à l’appel de la route.

On se dirige maintenant vers le fail du jour la péninsule Otago, plus précisément la Sandfly Bay, pour voir des lions de mer et des pingouins. Bon, il est 14h, on n’est pas trop rêveurs et on sait que les pingouins ne viennent qu’à la tombée de la nuit, donc on peut les oublier. Mais on compte bien voir des lions de mer ! On arrive sur place, le parking est plein, on voit une bonne partie de la plage en contrebas, mais aucun lion de mer (bon on est très en hauteur, on voit bien des masses noires mais on soupçonne plus des amas d’algues que des otaries). La pente pour accéder à la plage est vraiment très très très pentue, et on hésite pas mal, parce que descendre veut aussi dire remonter… Bon, on se dit qu’avec le nombre de voitures sur la parking, il doit quand même bien y avoir des lions de mer en bas, tous ces gens n’y vont quand même pas pour juste apercevoir la plage et ses vagues de plus près ? Ben si. Et on fait partie de ce groupe de gens du coup. Pas un lion de mer, mais on s’est bien usés les mollets à remonter, à côté la dune du Pilat, c’est du pipi(lat) de chat !

La route nous appelle de nouveau, on part cette fois vers Tunnel Beach. On ne nous vend pas le pack « lions de mer + pingouins » avant d’arriver, mais il y a une grosse descente encore pour accéder au lieu. Bon ce n’est pas dans le sable comme la précédente, et on décide de retenter notre chance sur celle-ci. Bonne pioche, l’endroit est très cool, des falaises, un gros pont en caillou, des gros cailloux qui sortent de la mer, c’est très beau. Ce n’est pas sans nous rapeller « les 12 Apôtres » et la « London Arch » de la Great Ocean Road en Australie, on aime bien ça ! On finit de se fatiguer les jambes en remontant cette putain de grosse montée et c’est le mollet tremblant qu’on rejoint Loulou.

On roule encore un peu vers un camping gratuit, on s’arrête sur le chemin à un club de surf. Non, on n’a pas décidé de se mettre à la glisse, mais le club a des toilettes avec une partie douche commune, bon c’est une douche froide, mais il n’y a personne, on n’a pas à se faire ierch avec la douche solaire ou des bidons et après la suée des montées, ça fait un bien fou !

C’est propres comme un sous neuf et gelés comme un Kinder Pingoui qu’on prend place dans notre camping gratuit du soir ! C’est la Saint-Patrick ce soir, on vous dirait bien qu’on a fêté ça en descendant des guiness au bar irlandais du coin, mais de 1, on n’aime pas la guiness, et de 2, il n’y a pas de bar irlandais dans le coin. Du coup on a écouté « les Lacs du Connemara » en cherchant des trèfles dans le champ à côté, avant d’aller dormir !