Roadtrip « Nouvelle-Zélande »
Jour 15 • 263km
C’est le matin, et il fait grand beau. Autant dire qu’on est tooouuut là-haut sur l’échelle du bonheur, au dessus il y a juste un apéro avec Zidane et du saucisson ! Ca nous change tellement, c’est fou comme le soleil qui nous chauffe à travers le pare-brise peut améliorer une journée. Ca permet aussi d’assécher un peu l’humidité intérieure de Loulou, et ça, ça ne fait pas de mal non plus !
On se rend à Pancake Rocks, particularité géologique de la région. Bon bien sûr, ce n’est pas une open crêpes party, pas de nutella ou galette complète (dommage pour nous), mais bon c’est sympa quand même ! Ce sont des roches que l’érosion a façonné d’une telle manière que ça ressemble à une pile de crêpes.
Il y a aussi un blowhole au milieu (un sorte de geyser marin), mais ça n’a lieu que quand la marée est haute, ce qui n’est pas le cas ce matin. On voit aussi des formes rigolotes dans les pierres (dont le chef Indien de « Astérix ») (si si ça ressemble, une fois que vous l’aurez trouvé vous ne verrez plus que ça).
Bon la marrée est basse mais le soleil est haut comme la tour Eiffel, on en profite pour manger dehors, face à une plage déserte, on est au climax de nos vies !
On vit un peu au jour le jour notre trip en Nouvelle-Zélande, et on prévoit un peu la veille pour le lendemain ce que l’on va faire. Il y a des bons et des mauvais côtés avec cette façon de faire, mais vu qu’on a pas mal de temps dans le pays, on se dit qu’adopter le mode gypsie/hippie est bien plus sympa. Du coup, l’idée de l’aprem est de rouler jusqu’à Nelson pour nous rendre le lendemain au Abel Tasman National Park. Sauf que sur la route, on se rend compte qu’on passe devant un autre parc national qu’on avait noté sur notre check-list des trucs à faire. Bref, changement de plan, on se posera dans un camping à l’entrée du parc national de Nelson Lakes. Ce camping nous rappelle nos campings australiens : personne, une route nationale juste à coté, gratuit, plein de mouches, une vue pas dégueu et des « toilettes » avec port du masque obligatoire avant de rentrer.
On n’a pas encore parlé des mouches ici ! C’est un peu la plaie de la côte ouest, elles se nomment « sandflies », et sous ce nom poétique se cachent des micro-mouches qui arrivent par centaines quand elles nous repèrent, et qui piquent (et la piqure gratte une bonne semaine !). On avait lu des blogs et les commentaires sur « Campermate » où les gens semblent véritablement traumatisés par ces bêtes, on ne sait pas si c’est d’avoir fait l’Australie et ses mouches-énormes-suceuses-de-sang avant, mais on ne les trouve pas si terribles ! Certes on s’est un peu fait piquer, on s’est bien grattés, même si on a limité les dégâts grâce au peu de peau à l’air libre qu’on expose (merci le vent, merci la pluie, merci le froid, merci le temps pourri, un merci à nos parents aussi). Et Mamax est maintenant un serial killer de mouche, du coup elles ne font pas long feu dans le van.
Soirée classique et au pieu les vieux !