Nous voilà donc dans le bus au départ de Cordoba, en direction de Buenos Aires, à 10h du matin. On a à peu près 10 heures de bus, des bonnes places, des sièges confortables, on fait même une pause repas le midi. Bref, on n’a pas vraiment à se plaindre, mais nous on aime se plaindre 10 heures ça reste très très long, on alterne entre siestes, podcasts, musique, films… Mais bon 10 HEURES BORDEL DE BOUSE ! Après un bus de nuit on se dit « plus jamais ça», et après 10h de bus de jour on se dit aussi « plus jamais » (bref, on est dans la mierda niveau bus).

On arrive à Buenos Aires à 22h, avec quasiment 2 heures de retard à cause des bouchons de dingues à l’entrée de la gare. Ca nous fait donc 12 heures de bus, et après 12 heures de bus, avancer de 2 mètres toutes les 15 minutes, ça rend ouf ! On choppe un taxi, on est encore bloqués dans les bouchons, on finit par arriver à l’hostel à 22h45, heureusement on avait prévenu les gérants qui nous attendaient, on sort vite fait pour manger, puis au dodo, on est fatigués d’être restés le cul posé pendant tant d’heures !

Dans cet hostel, le petit dej est seulement à partir de 9h30 (et encore, quand la nana est là à l’heure). En tant que Français bouboules on trouve ça très tard, mais point positif : ça nous force à prendre le pli des horaires argentines, on aura peut-être plus de chance de trouver des restos ouverts après ! Sinon, on est restés 7 jours à Buenos Aires, ce qui est très long, bien trop long pour faire un article « habituel » où l’on raconte tous nos faits et gestes ! Du coup, on va regrouper par parties (puis de toute façon, il s’est mis a beaucoup pleuvoir dès le 3ème jour, il y a plein de moments où l’on n’a donc rien fait du tout) (à part si on considère que passer des heures sur Internet pour voir les célébrations en France de la coupe du monde, c’est faire quelque chose).

Le centre historique et la Recoleta

On s’est baladé le premier jour (quand il faisait encore à peu près beau) dans le centre historique, avec ses belles places et ses belles avenues. Ca ressemble énormément à Paris (en moins beau quand même hein #paris-forever). Il y a aussi une rue piétonne (la rue Florida) pleine de boutiques, mais comme d’hab, plein de trucs étaient fermés (parce qu’on était samedi apparemment). Par contre, on sent que c’est une ville vachement plus « américanisée » ici : il y a 3 McDo, 2 Burger King et 4 Subway rien que dans cette rue ! Mais bon, c’est piéton, c’est vivant, c’est donc plutôt sympa.

On profite d’être samedi pour déambuler dans la foire du quartier de La Recoleta. C’est pas dingue, mais c’était sur notre chemin pour aller voir la Floralis Generica : une énorme fleur métallique qui s’ouvre et se ferme au lever et coucher du soleil (en vrai ça doit être plus intéressant à ce moment là, sinon c’est juste une sculpture métallique). On passe aussi dans le cimetière du quartier qui ressemble au Père Lachaise, en plus tape-à-l’oeil. C’est d’ailleurs l’occasion de nous documenter sur Eva Peron, figure politique ultra populaire en Argentine (Allons-nous oser la comparaison ? Oui. C’est un peu leur Zidane à eux), qui est enterrée ici. Cette ville est immense, on marche beaucoup, on a mal aux jambes !

ON EST LES CHAMPIONS !

Dimanche 15 juillet, c’est la finale du mondial : France-Croatie ! Pour ne pas ré-itérer l’expérience de Cordoba, on s’était renseignés et on avait repéré les lieux qui passaient le match, pour être sûrs de pouvoir le voir avec un peu d’ambiance et d’autres Français. On a trouvé notre bonheur dans le parc San Martin, où il y avait un écran géant d’installé. On arrive une petite heure avant le match, ça se remplit petit à petit avant d’être bien plein à 12h, pour le coup d’envoi. Il y avait pleiiiin de Français, ça faisait plaisir de pouvoir chanter la Marseillaise !

Bon il y avait pas mal de clodos du quartier qui gueulaient et la plupart des Argentins présents qui étaient pour la Croatie, mais on s’en fout parce qu’on a gagné ! 4-2 !! CHAMPIONS DU MONDE MON FRERE ! Il y avait une ambiance de ouf à chaque but, sans parler de la fin, c’était vraiment très cool !

La Boca et la Bombonera

Pour se rendre dans ce quartier, on fait un petit combo de flemmards/petites chattes, on prend un Uber (parce qu’apparemment le quartier craint pas mal, puis on a mal aux jambes de nos marches des jours d’avant). On reste dans le thème du foot, en bon champions du monde fiers comme des coqs, et on commence par visiter la Bombenera, le stade du club de Boca Junior (une des équipes de Buenos Aires, mondialement connue parce que c’est le club « populaire » de Buenos Aires, parce que c’est une stade avec une ambiance des plus incroyables au monde les jours de match, et parce que Diego Maradonna a joué là-bas !). On s’attendait un peu à voir Maradona célébré partout dans le musée du stade, mais que neni, on ne le voit presque pas.

Ce qui était cool, c’était la visite du stade (qui parait petit mais qui peut contenir 49000 personnes) (soit 2,7 fois la capacité destade Francis Le Basser pour les connaisseurs Lavallois). On peut même se rendre dans les vestiaires où les joueurs des équipes adverses vont quand ils viennent jouer ici, dont Lionel Messiiiiii. C’était plutôt sympa même si carrément l’hiver ici, on se caille les miches !

La Boca est en fait un grand quartier, le plus ancien de Buenos Aires, mais à part son centre historique et son fameux « caminito », il n’y a rien à voir et ce n’est pas très bien fréquenté, étant un quartier assez pauvre. On se contente donc d’arpenter plusieurs fois ce petit passage (parce qu’en vrai c’est vraiment tout petit, 2 rues et basta).

Il y a plein de maisons en tôle colorées, on dirait un petit Valparaiso, c’est mignon, mais alors c’est touriste-land ! On se demandait depuis notre arrivée dans la ville où étaient les touristes à Buenos Aires, ha ben ils sont tous là. On se dit aussi que ça serait mieux avec un ciel bleu mais bon, quand ça veut pas, ça veut pas.

Palermo

Ce quartier de Buenos Aires est divisé en 3 sous-quartiers. On s’y rend en métro (il est cool le métro ici !), puis on commence par le premier sous-tierquar : « Palermo Hollywood ». Ben il n’a d’Hollywood que le nom, parce que ce ne sont que des maisons, y a rien à voir, rien à faire, pas de George Clooney, pas de Brad Pitt, on est déçus ! On a quand même été au « Marché des Poulpes », une sorte de brocante, notre seule satisfaction du quartier.

On enchaîne avec le deuxième sous-quartier : « Palermo Viejo ». Là c’est plus sympa, plus mignon, plus notre came, avec une tonne de cafés/restos/boutiques fort sympathique (mais bon on n’a pas pris de photo du lieu, à cause d’un truc qui commence par « f » et finit par « lemme »). On mange un « choripan » (sandwich à la saucisse, qu’on pourrait presque définir comme notre nouvelle drogue) incroyable ! On va ensuite se balader dans les parcs autour, mais il fait très froid et très gris, et on se doute que ces lieux sont 1000 fois plus agréables l’été.

Allez, on finit par le dernier sous-quartier, le plus chic, celui de la « jetset » comme dirait Papa Mamax s’il avait été là ! Il s’agit plus de grands immeubles et d’un quartier bling-bling, pas trop intéressant, puis on commence à avoir sacrément mal aux jambes, on a marché 16km, on est caput !

San Telmo

On logeait dans ce quartier, et c’était notre préféré de la ville : que des petits immeubles et maisons, des statues de personnes de bandes dessinées (dont Mafalda, personnage emblématique de la bande dessinée en Argentine, dont le dessinateur est du quartier), des restos et bars super cool ! On s’est donc beaucoup baladés ici, et on a aussi bien apprécié le marché San Telmo, où l’on a mangé pas mal de midis des choripans (drogués qu’on vous dit) et empanadas. On avait aussi notre petit bar le soir pour l’happy hour et les cacahuètes en face de l’hôtel, bref on a beaucoup aimé la vie de quartier ici, on avait l’impression d’être de retour dans notre 11ème arrondissement !

On quitte Buenos Aires un beau milieu d’après-midi pluvieux pour aller chopper notre bus de nuit. Mais pourquoi partir l’après-midi pour un bus de nuit alors ? He ben parce qu’on a un bus de 18 HEURES !! Bon ce n’est pas n’importe quel bus, mais on garde ça pour le prochain article, il est déjà bien trop long celui-là #teasing. Tchuss !