Santa Marta était un petit point noir dans un océan de colombes (Mamax Baudelaire) (la phrase ne veut trop rien dire, mais qui êtes-vous pour juger notre poésie ?!), il est temps de passer/penser à autre chose, en nous rendant à Carthagène. La gare routière de Cathagène des Indes étant située très loin des quartiers cool du centre historique (là où l’on dort), il est plus avantageux de prendre un mini bus qui fait du porte-à-porte. Nous voilà donc à attendre ce fameux mini-bus, qui ne viendra qu’une bonne demi-heure après l’heure prévue, car on est les derniers du bus à être récupérés. Et qui dit « derniers », dit qu’il ne reste que 2 places, et qui dit « plus que 2 places » dit « pas de place à côté » </3  ! On roule pendant plus de 5h, et en novices  personnes optimistes, on n’avait prévu aucune bouffe, et ce ne sont pas les crackers qu’on a pu acheter sur la route qui vont nous caler. On arrive donc dans l’aprem à Carthagène un peu affamés, on balance nos sacs à l’hôtel et on part manger découvrir cette charmante ville !

Y a pas à dire, c’est charmant ! C’est une rue Crémieux géante (pour ceux qui connaissent les coins de blogueuses à Paris), toutes les rues sont plus belles les unes que les autres, les maisons sont magnifiques… Bref, on manque encore une fois de superlatifs, mais après notre déconvenue de « Santa Marta featuring Tayrona », on est heureux.

On s’achète des petits trucs à manger et on tourne dans les rues du centre historique. On n’a pas quitté la chaleur de Santa Marta, même s’il n’y a pas un vrai soleil, il fait lourd comme nos jambes après une journée de visite à Sydney !

Le lendemain, il fait un soleil magnifique, si Tata ! On en profite pour se balader dans notre quartier de « Getsemani » qui est tout proche du centre historique et qui est tout aussi joli. C’est coloré, c’est croquignolet, c’est de toute bôté. On achète nos billets de bus pour le trajet de cette nuit (sur les conseils de notre gérante d’hôtel, on ne sait pas si c’était vraiment nécessaire mais bon, dans le doute…) et on profite de l’almuerzo pour manger une des spécialités d’ici : le riz coco ! On était déjà amoureux du riz en Colombie (on ne sait pas comment ils le cuisinent, on sait juste que c’est vraiment bon pour du riz blanc tout simple), mais le riz coco, c’est une vraie drogue…

On retourne marcher dans toutes les rues du centre historique, il fait très très chaud ! C’est toujours aussi beau, on est sur une moyenne de 3 photos au mètre carré ! On ne sait franchement pas trop quoi vous dire de plus. Ah si : il s’agit du premier lieu touristique de la Colombie, et ça se nomme « Carthagène des Indes » (Cartagena de Indias pour les bilingues) pour la différencier de la Carthagène espagnole. La vieille ville est fortifiée car à l’époque, c’était la plaque tournante des richesses d’Amérique du Sud qu’on envoyait en Espagne, et elle était régulièrement attaquée par des pirates. D’où les remparts ! Voilà tout ce qu’on a retenu du Routard Petit Futé. Du coup on est désolés, ça donne un article avec peu de texte et une tonne de photos…

On finit notre visite de Carthagène en passant par le « parc du centenaire » pour y rencontrer un peu de la faune colombienne. On y verra des écureuils rouges (trop mimis), des petits singes (trop kikis) et un iguane (trop iguane quoi). Bon ils étaient sans doute plus attirés par la bouffe que leur donnait des mecs qu’on-pense-qu’ils-voulaient-qu’on-les-paye que par l’arbre et le parc un peu pourri qui les entouraient, mais à défaut d’arriver à les voir en vrai à Tayrona-l’inutile, on était contents !

Après ça, on attend au frais dans notre hôtel l’heure d’aller à la gare routière, on patiente avec quelques épisodes de « la Casa de Papel », et c’est parti pour 1h de taxi !

Et puis bon, puisque tout le monde en réclame, une autre salve de photos pour finir cet article en couleur !