Roadtrip « Nouvelle-Zélande »
Jour 8 • 256km
Le soleil se lève, nous aussi et on découvre notre camping qu’on n’a pas bien vu la veille, vu qu’il faisait nuit noire. Il fait gris, presque de la pluie, il y a du monde, une seule toilette sèche plantée au milieu du camping, on a l’impression d’être sur un champ en France où une rave party a été organisée la veille.
On laisse les teuffeurs et on bouge vers « Slope Point », à quelques kilomètres de notre camping. C’est le point le plus au sud de l’île du sud de la Nouvelle-Zélande (on espère ne pas en avoir perdu en route pendant cette dernière phrase). Nous on vient du Sud, et par tous les chemins, on y revient. Enfin en vrai, ce n’est pas super photogénique, mais ce sera le point le plus au sud de notre tour du monde, le plus près de l’Antarctique et des baleines qui se trouvent entre nous et le pôle Sud ! On n’a jamais été aussi près pour les voir, ça nous rend toute chose.
Ce moment d’émotion terminé (même si en vrai ça nous en bouge une sans toucher l’autre), on se rend à Waipapa (hé hé, sa mi na mi na) parce qu’on aime le nom (en vrai, on aime tous les noms des villes par ici, on l’a déjà dit mais on aime répèter) (en vrai, on aime tous les noms des villes par ici, on l’a déjà dit mais on aime répéter) pour voir un phare et sa colonie de lions de mer. Le phare on ne peut pas le rater. Les lions de mer un peu plus. Mais Ô Miracle, Natnat-oeil-de-lynx en trouve un à l’autre bout de la plage. On s’approche (pas à moins de 10 mètres, c’est la règle ! Et vu comment il est gros le machin, on respecte ça, on n’a pas envie de se faire arracher un bras) (on n’est jamais dans l’excès nous c’est bien), et on est tout contents. Après notre manchot de la veille, on se sent en veine !! Deux animaux sauvés de la liste de la « Communauté des râteaux » !
Bon l’appel du large est trop fort, il est temps de rouler et de quitter les Catlins, pour aller bouffer nos wraps vers Invercargill. On ne sait pas si c’est parce que la ville à un nom ressemblant à Buffalo Grill qu’on décide de casser la croute là-bas, mais la ville n’a pas grand chose de particulier (ni bison, ni cow-boy), mais un New World (c’est là qu’on fait nos courses) avec des toilettes ultra clean et surtout, avec de l’eau chaude ! On avait presque oublié la sensation de chaud sur nos peaux depuis notre arrivée ici (et de toilettes ultra clean aussi).
On bouge après vers notre destination de la soirée : le lac Monowai (sans princesse !). On y trouve un mini-camping/parking dans une forêt, où on se gare près d’un couple visiblement fana de yams, au vu du nombre de parties qu’ils ont fait, et de l’autre côté du van, il y a un petit espace avant des poteaux, on se dit qu’on sera bien, personne ne peut se coller là et on pourra même se faire une douche.
On décide de faire une petite balade pour aller voir un point de vue sur le lac, ça dure une heure. Le temps qu’on revienne, un groupe de jeune allemands qu’on adore tant (en fait, on préférerait voir les groupes d’Allemands lors de nos visites et les Chinois dans nos campings le soir, mais c’est à chaque fois l’inverse qui se passe) s’est collé entre notre van et les poteaux ! Plus collé/serré tu peux pas.
Natnat est chafouine, elle a pensé à sa douche toute la balade. Soit, ce n’est pas une bande d’Allemands mal coiffés qui vont l’empêcher de se laver ! Hop, un maillot, les tongs et le bidon d’eau, elle part un peu plus loin dans la forêt pour se faire une douche glaciale, mais tranquille ! Non mais ! Une petite soirée au doux son de rap allemand s’annonce, heureusement écourtée par la pluie qui commence à tomber. Ouf (on sait que l’heure est grave quand on est contents d’avoir de la pluie) !