Le Pérou nous voilà revoilà ! On avait déjà visité ce pays il y a 3 ans, mais on n’avait pas eu le temps de faire le Sud, et Arequipa est réputée pour être très sympa, c’est sur notre chemin, alors en avant Guingamp (petite expression de beauf pour commencer, ça ne mange pas de pain) ! Mais avant cela, il faut d’abord prendre un avion pour Lima, avec une nuit à l’aéroport de prévue (une vraie passion pour nous dorénavant). On se dirige pour l’aéroport de Bogota vers 12h, soit 3 heures avant notre vol, on est (pour l’instant) bien. On a une compagnie low cost (on peut dire que l’histoire dérape à ce moment là) (c’est Viva Colombia la compagnie, histoire de ne pas leur faire de pub), on commence à faire la queue pour le check-in, mais deux charmantes filles nous préviennent que l’on doit imprimer notre carte d’embarquement, ça fait 2 fois qu’elles font la queue en se faisant rembarrer, sauf que quand on essaye d’aller imprimer dans une boutique de l’aéroport, on nous dit que c’est impossible… Bref, on sort et re-rentre plusieurs fois dans la file, ça commence à nous chauffer le ciboulot (expression de niveau d’énervement au max pour Natnat), on arrive finalement devant l’hôtesse de l’air aussi agréable que le voisin du 3ème qui tape sur son plafond avec son balai au moindre bruit. Elle nous dit qu’il fallait imprimer notre carte d’embarquement au minimum 3 heures avant le vol (ah), et que maintenant il faut payer 40$ (AH), sinon on ne peut pas embarquer (AH !!). On s’énerve dans notre plus bel « espanglaignol », on lui dit qu’on n’a jamais reçu d’indication à ce sujet, elle nous sort « si si c’est dans les conditions d’utilisation, le paragraphe B de la section 3 ». Okayyyy d’accord, on est super énervés (on a les ciboulots qui ont cramés si vous voulez rester dans la continuité des expressions pourries), mais bon bref, on paye.

Et comme si cela ne suffisait pas, Madame-porte-de-prison nous dit qu’il nous faut absolument une preuve que l’on quitte le Pérou, sauf que l’on comptait sortir du territoire en bus, on n’a pas vraiment de date fixe, on n’a donc rien réservé. On quitte une nouvelle fois la queue pour aller sur Internet et acheter en speed des tickets de bus « Puno-Copacabana » sur conseil de notre bon vieil ami le Routard (parce qu’il s’agit du trajet le moins cher semble-t-il). Dans notre malheur, il y a un wifi gratuit à l’aéroport, ça nous évite de payer ça en plus… On passe devant la queue pour faire valider ces tickets à Madame-porte-de-prison, et on peut enfin aller embarquer ! Avec toutes ces conneries, on n’a même pas le temps de se faire un vrai repas, on avale 2 mini empanadas, on joue au « Juste Prix » avec la dame qui gère le « Relay » local pour finir notre petite monnaie colombienne, et hop dans l’avion !

Les 3 heures de vol se passent sans encombre, on n’a rien pour s’occuper vu la compagnie low cost, mais bon, au moins on a pu embarquer ! On arrive vers 18h à Lima, on récupère nos sacs et c’est parti pour 12 heures d’attente… On s’amuse à faire un pèlerinage dans l’aéroport dans les lieux qu’on avait vu il y a 3 ans : le McDo, les toilettes où Mamax a eu la turista, les boutiques, les distributeurs… L’aéroport de Lima est dans notre top des aéroports les plus pourris : 0 wifi, quasiment aucun siège (ou alors près des portes et donc du froid), 0 prise. Bref, c’est nul, on s’allonge comme des pauv’ gosses dans le couloir, Mamax assistera à la ferveur péruvienne pour leur équipe de foot en regardant le match amical Pérou-Ecosse dans un bar, on essaye de dormir jusqu’à 2h, heure à laquelle on se fait virer car ils lavent le sol, on se re-installe, pour se lever vers 4h et aller faire la queue pour le check-in. Nous ne sommes que fraicheur, bonheur et bonne humeur à ce moment-là !

Bon vu qu’on s’était déjà fait avoir en Colombie, on n’a plus rien à payer à ce nouveau checkin, on doit juste suivre un monsieur qui va payer une taxe pour nous, on n’a pas vraiment compris mais bon, nos bagages sont enregistrées, un petit dej et hop, second vol ! On s’endort direct dans l’avion, et on arrive à Arequipa une heure après. L’aéroport au milieu des montagnes enneigées nous fait complètement oublier nos dernières 24 heures. Bagages, taxi et nous voilà à l’hôtel. On adore déjà la ville, il y a du soleil et la vue sur les volcans qui entourent la ville est superbe. Ces deux choses sont accessibles depuis la terrasse de notre hôtel, on glande donc au soleil avec une belle vue, avant d’aller se balader et s’enfiler des sandwichs trop bons !

Le reste de la journée sera tranquille, on a vraiment de plus en plus de mal à se remettre des nuits blanches #paye-ta-presque-trentaine. On sortira voir le magnifique coucher de soleil depuis les arcades de la place principale, un petit apéro, un bon resto et au dodo les gorditos (on ne dira pas l’heure à laquelle on s’est endormi devant le film mais bon…) !

Le lendemain, le soleil est opérationnel, et vu qu’on a pu dormir, on est tout aussi opérationnels. On part ce matin visiter le monastère Santa Catalina, qui est vraiment très cool ! C’est vraiment beau, une vraie mini-ville. Les murs sont bleus, blancs, rouge (« Francçoiiiis le Françaiiiis »), il y a des cactus, des fleurs, du soleil, on est arrivés à l’heure d’ouverture (on est donc presque seuls), bref, on kiffe. Les murs bleus sont tellement éclatants que le ciel (pourtant d’un bleu parfait) parait terne !

Et il y a toujours cette belle vue sur les volcans en fond ! On se balade quasiment 2 heures dans ce monastère, et on sent qu’on est au dessus des 2000 mètres d’altitude, on manque de souffle dès que ça monte un peu. Après cela, on mange dans un resto français (le premier depuis le début du voyage #cocorico), et on rentre à l’hôtel se doucher. Oui, parce que notre hôtel utilise les panneaux solaires pour les douches, et donc l’eau chaude n’est présente qu’entre 11h et 15h, et on n’a pas vraiment la foi de se doucher à l’eau froide (on vous a dit qu’on devenait vieux ?).

On y va mollo au Pérou, on fait juste le tour des agences de voyage l’aprem pour préparer nos 2 prochains jours. On tombe en plus sur un jour de manif ici (entre le resto français et ça, on a l’impression d’être revenu en France l’espace d’un instant), et quand ils manifestent, ils ne plaisantent pas ! Quasiment tous les commerces sont fermés, et ceux ouverts ont les grilles à moitié baissées, ou avec juste une petite porte (on ne sait pas si c’est pour éviter les casseurs ou par soutien aux manifestants, mais ça donne une ambiance de dimanche aprem  à Roubaix dans la ville) (on n’a rien contre Roubaix, mais c’était histoire de changer de Laval un peu dans nos comparaisons). On se prend quand même un Pisco Sour avec vue sur les volcans et un sandwich muy rico. En plus d’être jour de manif, ça doit aussi être un jour de fête religieuse (on n’a pas réussi à avoir le fin mot de cette fête) car ils ont créé des « tableaux » à l’effigie de Jésus, Marie et tout le tintouin de catho, en sable colorés et terre. Le rendu est assez sympa, les tableaux sont immenses et occupent toutes la place des Armes, ils ont l’air super heureux de faire ça, et devant l’église il y a une énorme estrade avec la télé et un écran géant pour diffuser la messe (et si on peut avoir ces installations pour le mondial de foot qui arrive…), bref ça a l’air d’être le gros truc. On les laisse festoyer et nous on va se coucher.

Toujours dans notre optique d’y aller mollo, on se lève tranquillou pour marcher 30 minutes jusqu’à un mirador où on peut voir… les volcans, oui oui oui ! Le soleil est toujours là, les volcans aussi, le quartier est mignon, on valide la balade !

On retourne au centre ville où l’heure est arrivée pour Mamax d’aller chez le coiffeur ! Faut dire que la dernière coupe date d’il y a 5 mois, la tignasse était incroyable, il pouvait presque s’attacher les cheveux. Le coiffeur est sympa, plus compréhensif que le coiffeur Vietnamien, et donc la coupe est moins ratée (mais ratée quand même ça veut dire, ou du moins très très cout). Après ce fashion moment, on réserve notre excursion pour les prochains jours, on mange et on rentre à l’hôtel pour notre petit rituel péruvien : douche, repos, boulot (c’est comme ça qu’on dit quand on s’occupe du site, faut pas croire mais c’est du travail ce bordel !).

Et suite de notre rituel péruvien, petite balade, apéro, resto, dodo ! Notre vie est passionnante. Mais bon demain on part en excursion dans la vallée de Colca, on sera obligés va faire plus de trucs, youyou !!